Celui qui bave et qui glougloute | Lovecrafterie wagnérienne

Brèves impressions.
Euh ? … Gné ? Oui, Celui qui bave et qui glougloute est un petit roman (ou une longue nouvelle, au choix) complètement déjanté. Voyons voir cet étrangeté de plus près.

Des créatures à quatre bras, originaires de la planète Mars, combattraient désormais aux côté des Indiens, à qui elles auraient fourni des fusils crachant de terrifiants « rayons de la mort » que l’on dirait tout droit sortis de l’imagination de M. Jules Verne!

Cet extrait du Washington Post datant du 5 avril 1890 résume assurément la situation.

Entre le western, l’hommage assumé à Lovecraft et l’invasion d’extra-terrestres avec la fermeture éclair dans le dos, cette novella a pour vocation de faire rire et d’amuser. Et un peu de perturber aussi car vraiment les Indiens, le rayon de la mort, les Dalton, les extraterrestres et le Nécromicon, ça se mélange a priori aussi bien qu’un morceau de steak dans un milkshake bananes.

Faut quand même avouer que ma suspension d’incrédulité en a bavé (par contre elle ne glougloute pas, je vous remercie). C’est drôle par moments mais j’ai rencontré quelques difficultés à entrer dans l’histoire. Est-il nécessaire d’avoir lu Lovecraft pour adhérer ou alors suis-je réfractaire aux mélanges incongrus des genres ?

Informations éditoriales

Publié en 2009 chez ActuSF – Les Trois Souhaits. 88 pages.

 

Livre lu dans le cadre du challenge
Winter Time Travel

9 commentaires sur « Celui qui bave et qui glougloute | Lovecrafterie wagnérienne »

  1. Très curieux d'un coup ! Surtout avec la couverture et la rapide citation (oui bon donc tout du coup)
    Ça sent bon la parodie/hommage (et y'a de quoi faire avec Lovecraft, entre autre)

    @ Guillaume44 >
    Ça reprend aussi le style pompeux des superlatifs-de-la-mort-qui-tuent-tous-même-La-Mort de Lovecraft ou c'est « juste » dans l'esprit ?

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