Fantômes et farfafouilles | 42 nouvelles dans un recueil

fantômes et farfafouilles

Brèves impressions.

Quarante-deux (tiens, lui aussi ?) nouvelles de longueur variables sont rassemblées dans ce recueil dont la couverture, quoi qu’un peu spéciale, donne tout de suite le ton : humour grinçant et nouvelles à chute.


La lecture est plaisante, les nouvelles s’enchaînent rapidement (elles font quelques pages), on sourit, on s’interroge … J’aimerais dire que les nouvelles se suivent mais ne se ressemblent pas, mais ce n’est pas tout à fait vrai. Si les thèmes abordés sont fort variés, les décors aussi, le procédé de la chute devient à force un peu répétitif. Disons que le diable qui sort de sa boite une fois, deux fois, trois fois, c’est drôle et/ou effrayant, mais qu’au bout du compte, même si le diable change de look à chaque sortie, le procédé reste le même.

Je pense que cet inconvénient est aisément évitable en lisant le livre de façon sporadique : une nouvelle par-ci par-là fera l’affaire. Et c’est plus que conseillé car, à les enchaîner trop rapidement, j’ai eu un gros passage à vide en milieu de recueil.

 

Au rayon de mes nouvelles préférées, je retiens :
  • Cauchemar en bleu.  L’histoire bien triste d’un papa ne sachant pas nager qui n’ose se jeter à l’eau pour sauver son fils qui se noie …
  • Agnelle. Une nouvelle sur le basculement entre la raison et la folie. Vraiment ma nouvelle préférée. Difficile de trop en dire sans révéler la fin, ce qui gâcherait tout le plaisir, car outre une atmosphère oppressante de paranoïa dans la tête d’un peintre en train de perdre l’esprit, l’intérêt réside dans la chute.
  • Les Farfafouilles. De quoi avoir peur des maisons de poupées et de leur occupants. Et s’ils étaient le reflet de notre propre famille ?
 
(Je note que ces nouvelles sont bien glauques, dans leur ambiance et dans leur chute, visiblement, le glauque me plait bien).

Informations éditoriales

Publié pour la première fois en 1963. 1963 -2001 pour la traduction française, chez Denoël. Traduit de l’anglais par Jean Sendy, révisé par Thomas Day. Titre original : Nightmares and Geezenstacks. Illustration : Benjamin Carré. 307 pages.

Livre lu en compagnie du Cercle d’Atuan

 

13 commentaires sur « Fantômes et farfafouilles | 42 nouvelles dans un recueil »

  1. Je me demandais si j'étais la seule: est-ce que tu n'as pas envie de dire farfouille au lieu de farfafouille?

    Agnelle, terrible comme nouvelle quand même, mais par contre j'ai été un peu déçue par la chute.

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  2. J'avais adoré à ma première lecture, il y a fort longtemps et j'ai eu ensuite la même impression que toi à la seconde. Effectivement, il vaut mieux ne pas les lire trop les unes à la suite des autres.

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  3. Hum, la couverture me plaisait bien mais je ne suis pas du genre a lire une nouvelle de temps en temps, j'aime bien tout lire d'un coup, donc, du coup, ça ne me tente pas trop surtout si tu parles d'un passage a vide…

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  4. Oui on est un peu tous passé par là, ce passage à vide, peut être que si les longueurs avaient un peu plus varié au lieu de faire du très court puis du plus long, cela aurait évité la lassitude.

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  5. @Bibliomanu : tout à fait.

    @Feanor : à toi de voir. Ca reste un classique du genre.

    @Endea : sans doute.

    @Neph : ça peut être lu par des ado mais pas forcément. C'est clairement de la littérature adulte. Pas sûre que les ados, les jeunes ados en tout cas, comprennent toute l'ironie qu'il contient.

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  6. Moi aussi au début j'avais du mal avec farfafouilles, je disais farfouilles tout le temps !

    Sinon je crois qu'on est tous pareils, le passage à vide au milieu à force d'enchainer… mais c'est un bon nouvelliste quand même ^^

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  7. BONJOUR A TOUS JE FAIT UN EXAMEN DE FRANçAIS ET JE NE COMPREND PAS LA FIN DU TEXTE « LES FARFAFOUILLES » POUVEZ VOUS M'AIDEZ SVP MERCI A TOUS DE VOTRE COMPREHENTION

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  8. Salut,

    Évite les majuscules sur le net, on dirait que tu cries 😉

    Pour comprendre la fin des Farfafouille, il faut bien avoir en tête que les poupées sont une représentation de la famille Walters et qu'il arrive à cette famille la même chose qu'aux poupées. De là tu peux faire le rapprochement avec ce que dit la mère d'Aubrey à la vieille femme. Et de là deviner qui conduit le taxi à la fin 😀

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  9. Hahah c'est pas moi l'ai écrit c'est pour sa mais merci du conseil 😀 Oui mais elle dit ; ' Edith vit son visage et poussa un hurlement ' le 'son' c'est elle- meme ou le visage de la femme … et j'ai bien compris qu'il vont mourrir mais comment je ne sais pas ;$ Mercii 😀

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  10. Un must-have pour moi, F. Brown, quel grand maître. Réédition bien sympathique plutôt que les affreuses éditions précédentes. Suis tombé sur ce bouquin il y a bien 15 ans au fond d'un carton dans une brocante, à une époque où il était relativement introuvable, j'étais bien content et ce fut un excellent moment. Il m'arrive très souvent de l'attraper alors que je cherche autre chose pour me lire quelques nouvelles au hasard. La série des cauchemar est un régal d'histoires abominables comme je les aime.

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