Wastburg est une ville coincée sur un triangle de terre au milieu d’un fleuve. Sur chacune des rives du fleuve, un peuple : Les Waelmiens d’un côté ; les Loritains de l’autre, qui, après s’être longuement fait la guerre pour la possession du fleuve et de ses rives, ont convenu que chacun resterait de son côté. Wastburg est ainsi devenu une sorte de no man’s land entre les deux.
Ayant finalement compris, qu’aucun des deux pays ne pouvait posséder le fleuve pour toujours et que tous les macchabées provoqués par ces guerres dépassaient largement la valeur de la glèbe convoitée, un roitelet du Waelmstat et un autre aristo de la Loritanie signèrent un jour un traité stipulant que le fleuve deviendrait une frontière définitive entre les deux pays. […] Mais ce que le traité ne prévoyait pas, c’était le statut du delta formé à l’embouchure du fleuve quand il rejoint enfin la mer. […] Avec le temps, c’est sur cette langue de terrain hors des lois que s’est développée une cité apatride : Wastburg.
sur le pont :
Quand un gars se hissa sur le haut de la charrette et qu’il commença à jeter les courges dans le fleuve, Raemster comprit qu’il était dans la merde car la situation lui avait échappé. Graft se crêpait le chignon avec les conducteurs de bœuf et ne venait pas l’aider. Le proprio au bœuf mort hurlait à chaque courge qui valsait dans la flotte et secouait Raemster à pleine main pour le faire réagir :
» Ah, mais vous allez les arrêter, oui ? Ils vont me ruiner ! »D’autres gusses étaient montés dans la charrette, les courges pleuvaient dru. De grosses gerbes d’eau jaillissaient bruyamment à chaque impact. Pour accélérer le mouvement, d’autres piquaient une citrouille ou une courgette avant de se glisser jusqu’à l’entrée de la cité. Le temps que Raemster se débarrasse de l’encombrant propriétaire de la charrette, cette dernière était vide.>
Kleen chercha une maison bourgeoise et grimpa lestement jusqu’en haut de la cheminée, où il baissa ses braies pour s’asseoir confortablement sur la souche, le cul bien calé dans le trou. C’était devenu un de ses plaisirs solitaires : crotter généreusement chez ceux qui le regardaient autrefois de haut, avec le secret espoir qu’à la première flambée de l’année, la merde tombée dans l’âtre empesterait les beaux appartements de ces rupins.
283 pages
L’interview de l’auteur par Gromovar.
Comme toi, j'ai trouvé le fil rouge plus secondaire, les chapitres m'apparaissaient plus comme des nouvelles d'un même recueil. C'est ce qui m'a un peu déçu vu que je pensais que le fil rouge serait plus important dans les différentes intrigues/histoires. Mais pris séparément, les chapitres sont vraiment supers !
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Quand j'aurai des sous (ou lors de sa sortie poche, dans longtemps…), je sauterai dessus ! 🙂
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Rah j'avais bien dit que je le lirai un jour, je ne suis jamais passée à l'acte, mais je ne désespère pas ! Ta chronique me donne encore plus envie.
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Oui je comprends que cela puisse décevoir. Ca ne m'a pas perturbé mais peut être est-ce parce que j'étais plus ou moins au courant.
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Que la fortune soit avec toi alors !
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Ça se lit vite, ce n'est pas bien épais. Et c'est une one shot, pas de quoi perturber les fins de séries en tous genres.
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Un peu comme Lorkhan, et aussi comme Acr0 ^^
Je le lirai probablement un nour, car i l me donne vraiment envie, mais je ne sais pas encore quand !
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Espérons plus tôt que tard.
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Une bien belle balade dans une ville foisonnante.
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Yep, joli voyage et ambiance dépaysante.
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Bon j'ai l'avantage de l'avoir déjà chez moi, dès que j'aurais vidé ma PàL estivale, je le mettrais sur le dessus de la pile ^^
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Je ne vous le fais pas dire.
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Bonne idée !
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Merci beaucoup pour ce billet, Tigger Lilly, ça fait chaud au coeur !
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C'est avec grand plaisir, Cédric.
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