Omale (intégrale tome 1) | Immersion totale

Brèves impressions.
Omale est une sphère comprenant un monde plat et possiblement infini. Trois « rehs » -espèces- intelligentes doivent y cohabiter : les Humains, les Chiles et les Hodgkins.

Ce premier volume de l’intégrale du planète-opera de Laurent Genefort nous enverra à la découverte de l’Histoire de cette « planète », des mystères qu’elle renferme et de ses habitants au travers de deux romans : Omale et Les conquérants d’Omale.

Omale
Dans ce premier opus, la part belle est faite aux explications sur ce qui différencie et rassemble les trois rehs. Par un procédé un peu artificiel, l’auteur va mettre en présence un groupe de 6 personnes : 3 Humains, 2 Chiles et 1 Hodgkin. Au travers de leurs histoires personnelles, on apprend à connaître Omale, les mœurs et les particularités des trois espèces (et en particulier les deux espèces non humaines qui sont tout simplement fascinantes, surtout les Hodgkins).
Cela se fait au détriment de l’intrigue principale qui sert de prétexte à cette longue exposition du passé des six personnages. Mais cela ne m’a absolument pas dérangé. Que du contraire, j’ai été ravie de découvrir Omale par la vie de simples individus plutôt que par de longs discours dénués d’émotions. Le récit est de ce fait très vivant, « humain », avec un léger parfum d’aventure.
Les Conquérants d’Omale

 

Si Omale avait un parfum d’aventure, avec Les Conquérants d’Omale , on est en plein dedans. L’histoire se déroule plusieurs centaines d’années avant le premier livre, en pleine guerre entre les Chiles et les Humains.
Le haut commandement de l’armée humaine envoie un groupe de soldats soigneusement choisis en mission ultra-secrète : voler une locomotive atomique afin de se servir de son énergie pour faire fonctionner une ancienne arme chile, capable de faire des ravages. L’expédition est de taille.
A côté de ça, on suivra aussi un groupe de cartographes pris dans une vague de grand froid ainsi que la préparation d’une expédition chez les Aezirs, sortes d’entités semi-divines vivant dans les airs et commerçant avec les trois rehs. Evidemment, ces trois arcs de narration de prime abord sans lien se ramifient parfaitement à l’issue de l’aventure.Ici l’intrigue prend le dessus, même si Genefort continue à attacher une grande importance à la présentation des différents personnages.
Plus l’intrigue avance, plus le rythme s’accélère, à l’instar d’une locomotive qui aurait besoin de temps pour atteindre sa vitesse maximale. Pour tout dire, j’ai lu les 100/150 dernières pages d’une traite, jusqu’à très tard un jour de semaine. Cela m’arrive suffisamment rarement pour être souligné.
J’appréhendais quelque peu cette lecture. Je craignais que cela soit compliqué, bourré de termes techniques, de passages un peu ennuyeux sur l’histoire de la planète (ou sa géologie, sa géographie ou que sais-je d’autre). En lieu et place, j’ai fait la découverte d’un univers très riche, plein des bonnes idées de son créateur, dans lequel on rentre facilement. Pour arriver à en ressortir cela risque d’être plus compliqué toutefois…
POUR ALLER PLUS LOIN
AILLEURS

Endea, Efelle, Antoine, Gromovar,

 

17 commentaires sur « Omale (intégrale tome 1) | Immersion totale »

  1. Moi ça me fait penser que je n'ai pas lu le tome 2 et que le tome 3 doit être sortie.
    Bon, je termine ma première lecture pour le challenge puis je m'y colle (après le dernier C Dufour tout de même).

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  2. Oui il est très chouette l'auteur. Je me souviens qu'on avait passé un moment sympa à la conférence rencontre avec lui, pendant que tout le monde s'était rué sur celle avec Moorcock aux Utopiales.

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  3. Vi moi aussi je me souviens de ce bon moment et aussi qu'il m'avait reconnue et saluée le lendemain au Bar de Mme Spock ^^ Je lirai la seconde aussi et la troisième bien sûr 🙂

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  4. « j’ai été ravie de découvrir Omale par la vie de simples individus plutôt que par de longs discours dénués d’émotions. Le récit est de ce fait très vivant, « humain », avec un léger parfum d’aventure. »

    Cette phrase en particulier me fait dire que tu sauras apprécier le Becky Chambers. Parce que justement, l’histoire s’attache aux personnages et cela rend le récit très « humain » (on se comprend pour les guillemets) et oui, vivant 🙂

    Ah et forcément tu comprends que tu m’as donné envie de lire ce Omale hein ^^

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