Machinarium | Nono le gentil robot

Brèves impressions.

Machinarium est un point and click d’Amanita Design sorti en 2010. Le choix des supports est large puisqu’il est sorti sur *prend un grande bouffée d’air*  PC, Mac, Androïd, iPhone, Wii, PS3, Vita. J’y ai joué sur PC mais à mon avis il doit être très sympa sur tablette.

Le jeu a la particularité de ne pas avoir besoin d’être traduit, puisqu’il n’y a pas de voix ni de textes : les quelques informations qui nous seront distillées tout au long de l’aventure le seront via des bulles d’images.
Comme ceci :
Machinarium c’est l’histoire d’un petit robot, qui au début de l’aventure, se fait débarquer par un robot poubelle dans une décharge. A nous de réussir les puzzles, énigmes et autres mini-jeux pour en savoir plus sur ce qui lui arrive.
Il s’avère que l’histoire en elle-même est assez classique : il s’agit de libérer une damoiselle robot de vilains pas sympas. Le reste de l’univers est tellement particulier qu’on oublie facilement le classicisme de l’intrigue.
D’une part, le gameplay. Machinarium est un point-and-click et a donc son lot d’énigmes à résoudre. Loin d’être répétitives, elles sont pleines d’astuces et souvent logiques au vu de la situation. Cela dit, je les ai trouvées beaucoup plus difficiles que dans Botanicula, jeu commis par le même éditeur.
Il faudra parfois faire des aller-retours entre les différents tableaux, repasser à un endroit pour résoudre un puzzle et se creuser les méninges. Machinarium est un jeu de réflexion qui ne doit pas grand chose au hasard. Heureusement, pour les énigmes les plus ardues ou si vous manquez de patience, il existe un système d’aide dans le jeu.

D’autre part, l’univers graphique – et sonore tant qu’à faire – est tout simplement merveilleux. Vous avez pu voir sur les captures précédentes à quel point les graphismes sont particuliers. Il semblerait que tout ait été fait à la main !  Tout participe à nous immerger dans le monde de notre petit robot sans nom : un peu sombre, un peu sale et pourtant léger, tout en nous proposant une palette de couleurs variées au milieu de la grisaille et des animations souvent drôles.

Cela fait écho à la dureté de ce monde dans lequel il n’est pas facile de vivre : les policiers n’ont pas l’air commodes, il y a des affreux jojos, des trucs pas nets qui se passent et notre petit robot va même se retrouver en prison. Mais également, pour l’aspect plus léger, à la naïveté et la gentillesse de notre robot : quand vous le laissez sans faire d’action pendant un moment, une bulle va s’ouvrir dans laquelle il remémore les doux instants avec sa dulcinée disparue ; il aide également tous ceux qui se trouvent dans le besoin.

Utilisation très ingénieuse de l’espace : parfois des lieux nous sont dévoilés 
au fur et à mesure de la progression du personnage, sur le même tableau.

Machinarium, c’est six heures de jeu hautement recommandables où votre astuce et vos capacités de réflexion seront mises à l’épreuve, dans un univers graphique unique et une atmosphère douce-amère.

Informations éditoriales

[A ajouter]

14 commentaires sur « Machinarium | Nono le gentil robot »

  1. Machinarium fait partie des nombreux jeux maudits chez moi : commencés, parfois bien avancés (comme lui et Botanicula), et puis pour une raison ou une autre, jamais finis…
    Il faudrait que je le recommence… Un jour peut-être.
    Toujours est-il qu'il effectivement très bon et très sympa !

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  2. C’est malin, je viens de l’acheter sur Mac suite à ton article… Je ne te remercie pas 😉 Plus sérieusement, je suis tombé sous le charme de tes captures d’écran, c’est le genre de jeux que j’adore. D’ailleurs, dans le même délire, j’ai fini « Limbo », et je compte un jour le recommencer, l’ambiance de ce jeu est incroyable…

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  3. J'ai eu beaucoup de plaisir à découvrir ce jeu, avec son univers et son graphisme particuliers, touchants, même si j'avoue avoir sollicité un peu trop souvent le système d'aide (impatiente que je suis…). Je n'ai par contre jamais eu l'occasion de m'atteler à Botanicula mais cet article me donne envie de m'y intéresser.

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  4. Dix mois après, j'ai enfin pu jouer à Botanicula et je partage ton avis : je l'ai préféré à Machinarium, je l'ai trouvé très original, très doux et amusant, vraiment un petit bijou (et je vais aller lire ta critique à ce sujet car je ne l'ai pas encore fait).

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