Il est temps de revenir sur mes lectures de l’année 2014…

Cette année, j’ai lu 59 livres, soit 18343 pages, soit 310 pages par livre en moyenne. Si j’ai lu exactement le même nombre de volumes que l’an dernier, cela fait par contre 1000 pages de plus. Bref, les livres que j’ai lu cette année sont en moyenne plus épais que l’an passé.Il y a 14 livres dans ma Pile à Lire, contre 20 l’année dernière. Cette année, je la mets en pièces !

J’ai lu aussi … 3 bandes dessinées (et quelques relectures que je n’ai pas notées).

Du côté des LDVELH, je n’en lis pour ainsi dire pas pour le moment (1 seul en 2014 et c’était sur tablette)(compté dans les 59 livres), étant toujours en quête d’un retourneur de temps. Par contre, j’ai fait l’acquisition d’un nombre assez impressionnant d’entre eux, puisque j’en ai à présent 135, alors que je recevais mes premiers pour Noël l’an dernier.

Les sept lectures qui m’ont le plus marquée cette année sont :

* Morwenna, Jo Walton. Pour les émotions, les sentiments d’identification, la passion de la lecture en général et de la SF en particulier. Pour cet élan donné, celui de faire partie d’un tout et de la possibilité de trouver sa place dans le monde. Tous les ados férus de lecture qui se sentent à côté de la plaque devraient lire ce livre; ils se sentiraient beaucoup mieux. J’aurais vraiment voulu lire ce livre vers mes 14/15 ans. Chronique.

 

* Omale 1 et Omale 2, Laurent Genefort. Du planet opera passionnant, cohérent, magnifiquement écrit. Si on aime les récits d’aventures contemplatifs et pleins de découvertes, lire Omale est indispensable. Ma préférence va au roman La muraille Sainte d’Omale mais le tout est de très bonne qualité. Chronique Omale 1. Chronique Omale 2.

 

* La petite déesse, Ian McDonald. Ce fut difficile de choisir LE recueil de nouvelles de l’année. Mon cœur balançait aussi avec L’opéra de Shaya et Demain de monde de Jean-Pierre Andrevon (surtout la nouvelle Le monde enfin qui est juste renversante) mais La petite déesse atteint un niveau de perfection difficilement égalable. J’ai vraiment bien aimé la cohérence des textes les uns avec les autres et cette progressivité dans l’avancée technologique au fil des nouvelles. C’est brillamment écrit, nous fait découvrir une Inde fascinante, les nouvelles sont prenantes. Chronique.

 

* La Constellation du chien, Peter Heller. Un roman post-apocalyptique édité dans une collection de littérature générale. J’ai beaucoup aimé le style de ce roman et les thématiques abordées : la solitude et la lente déliquescence du monde à cause de l’activité humain. Tout cela dans une atmosphère qui, bien que triste, reste optimiste. Chronique.

 

* Le dernier loup-garou et Talulla, Glen Duncan. Les deux premiers tomes de la trilogie du loup-garou m’ont littéralement tapée dans l’œil. Passionnant, érudit, bien écrit, plein d’action mais pas décérébré. Ils sont un savant coktail que je conseille à tout amateur de bit-lit qui aurait envie de passer à la vitesse supérieure tout en restant dans des thématiques familières. J’ai lu le troisième mais je ne le cite pas ici car je le trouve en-deçà de ces deux-ci. Chronique Le Dernier loup-garou. Chronique Talulla.

 

* L’éducation de Stony Mayhall, Daryl Gregory. Je me suis rendue compte que j’avais vraiment beaucoup apprécié ce bouquin quand j’ai décidé de l’offrir pour Noël à mon frère. Pour remettre en contexte : mon frère est un lecteur exigeant et passionné par les zombies. Il l’a commencé et m’a dit : « C’est surprenant et ma foi fort agréable ». Ce livre, sur fond d’un page turner très efficace, interroge la condition humaine, rien que ça. Je rapproche souvent ce livre de la série télé In the Flesh, dont les thématiques sont très similaires.

 

* Le hobbit, JRR Tolkien. Ce livre connait l’unique exploit d’être présent dans un bilan de fin d’année pour la deuxième fois. J’avais en effet relu Le Hobbit, dans sa nouvelle traduction fin 2012. M’étant fait offrir l’édition limitée de cette traduction le Noël dernier, je l’ai relu une fois encore. Avec toujours le même plaisir. Chronique nouvelle traduction (qui revient davantage sur l’histoire). Chronique édition limitée.