Impressions.
Loin de l’agitation du monde, un naufragé apprend à surmonter les épreuves, à se construire une famille et à vivre dans l’instant présent. Avec un esthétisme qui frise la perfection, Michael Dudok de Wit raconte une histoire universelle, un conte philosophique, sans un mot, juste des images et de la musique. Au spectateur de se sentir questionné par ce que le film peut lui apporter.
L’histoire de la vie
Notre Robinson tente de quitter l’île |
Un conte philosophique
La tortue rouge est un conte optimiste malgré qu’il s’y passe des événements assez durs. L’échec est considéré comme une étape indispensable, la rédemption y est envisageable, la reconstruction inévitable. Il montre que le bonheur est possible, en dépit mais aussi grâce aux épreuves.
Il y aurait tant à dire sur le symbolisme de la lenteur et celui de l’échouement dans ce film, mais il me faudrait trop en dévoiler. En lieu et place, je vous conseille plutôt de voir le film et de vous faire votre propre idée : il est si riche que je suis sûre que vous n’y trouverez pas la même chose que moi.
La tortue rouge |
Un film muet à la réalisation perfectionniste
Michael Dudok de Wit, dont La tortue rouge est le premier long-métrage, a travaillé dessus pendant 9 ans. 10 jours pour le scénario, 5 ans pour l’animatique (maquette du film), 2 ans et demi de réalisation, après un an et demi d’attente. Les dessins sont faits manuellement au stylet numérique, les décors au fusain, seule la tortue est animée en 3D. Un éloge à la lenteur bien dans l’esprit du film.
Informations éditoriales
Sorti dans les salles françaises le 29 juin 2016. Réalisé par Michael Dudok de Wit, scénarisé par Michael Dudok de Wit et Pascale Ferran. Durée : 1h20. Produit par les studios Ghibli. Prix spécial Un certain regard à Cannes en 2016.
Pour aller plus loin
Un article de l’Express qui explique la genèse du film : La tortue rouge, une nouvelle vague de poésie.
D’autres avis : Le capharnaüm éclairé, Le blog du cinéma, Le blog de KerouVim,
Je voulais le voir celui-là, mais forcément, comme c'est un peu un film de niche, il n'est pas très bien distribué…
Du coup ça attendra, mais je suis content de voir qu'il est au niveau auquel je l'attendais. 😉
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Il n'est pas si mal distribué que ça. Plus de 200 séances en France en semaine 3. En comparaison Conjuring 2, sorti la même semaine en a 300. Il est plutôt dans la moyenne haute des distributions si je regarde Allociné. Evidemment c'est sans comparaison avec les gros films qui font dans les 600-800 séances la semaine de leur sortie, mais on aurait même pas rêvé ça pour La tortue rouge.
Aux Halles, en semaine 2, ils le passaient en salle 2, qui est une des plus grandes salles du ciné.
En plus il y avait très peu de sorties, en cause l'Euro.
Sont pas un peu nuls les cinés par chez toi ? :'(
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Celui que je fréquente, si. C'est bien simple, c'est un multiplexe qui ne prend AUCUN risque, uniquement des films bankables…
Après, le film passe dans quelques villes à plus ou moins 30 minutes de chez moi ou à Rennes, mais comme j'ai des prix à ce fameux multiplexe, je n'ai pas envie de payer plein pot ailleurs… J'avoue, j'ai ma part de responsabilité. 😛
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Ce film d'animation est superbe sur tous les fronts autant esthétiquement que dans les propos. Tu sais qu'avec Mr K on l'a adoré tout les deux. Une vraie expérience de cinéma.
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Film muet je ne sais pas trop si ca me plairait, faudra voir!
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Je note!
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Dommage… Dans ce genre de cas je suis d'autant plus contente de vivre dans une -très- grande ville.
Il se verra aussi bien sur une télé cela dit, mais faut se mettre en mode immersion, pas se lever, mettre sur pause ou autre. Le film est assez lent, faut accepter de passer 1h20 en mode ralenti.
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Tu fais bien de le répéter, ce film mérite amplement qu'on en parle et surtout qu'on le voit.
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Faut que je me dépêche d'aller le voir mais les séances le soir se font rares… espérons qu'il soit encore là dans une semaine quand je serais en vacances…
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