Il y a quelques mois je retrouvais le carnet où j’ai noté scrupuleusement chacune de mes lectures et relectures entre juillet 1994 et décembre 1999. J’ai exploré les tréfonds de ce carnet pour découvrir mon moi qui grandit, découvre des auteurs, mes lectures préférées de l’époque, ce dont je croyais me souvenir et ce dont je ne me souvenais plus. Plongez avec moi 20 ans dans le passé…
A la recherche du carnet perdu
Des lectures d’enfance aux lectures d’adulte
- 15/09/94: Le penseur mène l’enquête de Christine Nöstingler était ma première lecture obligatoire pour l’école. Un bouquin pour nous faire découvrir les descriptions physiques et de caractères des personnages. La veille, je finissais Marquise des Anges, tome 2. C’est marrant car ce décalage ne me paraissait pas incongru à l’époque puisque je le pratiquais moi-même dans mes lectures personnelles. Sinon, quitte à lire du Nöstingler, je vous conseille plutôt Le môme en conserve, il est beaucoup plus rigolo 😀
- 31/10/94: Le journal secret de Laura Palmer. Un choc de découvrir ce livre, qualifié à l’époque d' »inoubliable » (sic) et dont j’avais complètement oublié que je l’avais lu (et dont je ne me souviens absolument pas du contenu). Oui il s’agit bien de la Laura Palmer de Twin Peaks. Subitement, la couverture de ce livre m’est revenue en mémoire. La tête de Laura Palmer hors de son sac plastique, image iconique que je redécouvrirais 15 ans plus tard avec la série sans me rappeler du tout que j’avais lu ce livre. Il n’est plus édité mais je vais le racheter en seconde main parce que c’est trop fort ça tout de même.
- 01/01/95: Les 500 millions de la Bégum, mon premier Jules Verne. Qualifié de « super ». J’ai lu l’exemplaire de la bibliothèque familiale. Quand j’ai eu fini, j’ai rangé le livre dans ma bibliothèque. Je l’ai toujours. Il sent le vieux livre.
- 12/07/95: Croc-Blanc de Jack London. J’avais vu le film quelques années plus tôt. Ce livre a été un choc pour moi car le film, que j’adorais (j’adorais les loups et la conquête de l’ouest) est en total décalage de ton par rapport au livre qui offre une vision assez violente et qui finit de façon moins « happy end ». J’ai découvert la version édulcorée du monde de Disney… et Jack London.
Découverte de Stephen King
Progressivement, les (re)lectures d’enfance ont disparu et les lectures d’ado se sont mêlées aux lectures adultes. Journal de Jamila, Les tilleuls verts de la promenade, L’herbe bleu… Surtout en janvier 1996, je finissais mon premier Stephen King: Le Fléau. J’ai adoré. Je me souviens de la couverture du livre. Il faisait 1183 pages (je l’ai écrit dans mon carnet). J’avais mis 10 jours pour le lire et j’en étais très fière. En mars de la même année, mon frère me prêtait Shining. Ça a visiblement déclenché un truc en moi car ensuite j’ai enchaîné sur Bazaar, Misery, Insomine, Running Man, Jessie, Danse Macabre, Ça (1,2 et3), Peur Bleue en l’espace de 2 mois.
Vers la même période j’ai commencé à m’enfiler tous les Barjavel car mon père avait acheté les intégrales en Omnibus.
- 04/10/96: Les animaux dénaturés, Vercors.
- 11/10/96: Le pistolero, Stephen King
- 29/01/97: Le Horla, Maupassant
- 17/02/97: 1984, George Orwell
- 20/04/97: Fahrenheit 451, Bradbury
- 27/06/97: Les écritures, Cavanna
Découverte de Zola
La lecture de mon premier Zola (02/08/96), Germinal, date de 2 ans avant que je ne m’y sois plongée corps et âme. Le suivant a été La Curée le 01/04/98. Puis: L’argent, La Bête humaine, La débâcle, Une page d’amour… J’ai donc surtout lu Zola entre le 01/04/98 et le 23/12/99 (Le docteur Pascal). Il y a eu l’ensemble des Rougon-Macquart : j’ai vérifié, il n’en manque pas un. Mais aussi quelques recueils de nouvelles, J’accuse! et Thérèse Raquin. Germinal est le seul que j’ai lu deux fois, ce qui explique certainement pourquoi je n’ai que quelques vagues souvenirs des histoires à l’heure actuelle.
En terme de classique, j’ai aussi lu pas mal de Maupassant, un peu de Balzac, Stendhal, Flaubert, tout cela sans contrainte de l’école (je les lisais souvent avant qu’on nous les fasse lire).
On est obsessionnel ou on ne l’est pas
- 95-96: Le Fléau, Stephen King
- 96-97: Amarok (Le Royaume du Nord-4), Bernard Clavel
- 97-98: L’homme qui murmurait à l’oreille de chevaux, Nicholas Evans
- 98-99: Une prière pour Owen, John Irving
Merci 😉
Oui je suis très contente de l'avoir retrouvé 🙂
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C'est tellement beau comme souvenir! Pour ma part,j'en avais un étant ado mai je les ai retranscrit dans mon blog.
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C'est une bonne idée ^^
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J’avais effectivement commenté 🙂
Si j’avais dû le faire aujourd’hui pour la 1ère fois, j’aurais écrit la même chose, c’est déjà bien de ne pas se contredire.
Et pour te répondre, je ne suis pas sûre que les générations actuelles, lisent les mêmes titres que nous. Je ne sais pas si c’est si grave que ça en soi. Peut-être pour les grands classiques dans le sens où ils permettent non seulement de connaître une époque, mais aussi d’apporter un vocabulaire particulier à celui qui lit. Ce n’est pas tant pour l’utiliser que c’est important (on ne parle pas non plus comme dans les livres), mais pour que tous aient ce vocabulaire à un moment donné.
Bref!
Je crois que je vais me faire un fichier Excel de mes lectures…
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haha au moins tu es consistante avec toi même ! Bon ben bon courage avec le fichier excell ^^
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