Brèves impressions.
Miraï ma petite sœur est un film d’animation japonais réalisé et scénarisé par Mamoru Hosoda (Les enfants loups Ame et Yuki, Summer wars) sorti en salle le 26 décembre 2018. J’ai parcouru le monde imaginaire de Kun et remonté son arbre généalo-magique, suivez-moi, le voyage vaut le détour.
Kun est un petit garçon aimé de ses parents. Ils vivent dans une belle maison et ont un petit chien, Yuko. Mais un jour ses parents rentrent avec un bébé : c’est Miraï sa petite soeur. Miraï lui vole l’attention de ses parents. Il a du mal à l’accepter, il est jaloux et, lors de moments de crise, se réfugie dans son imaginaire.
La description du quotidien de cette famille est à la fois réaliste, attendrissante et drôle. Elle est d’une justesse que j’ai déjà pu voir à l’oeuvre dans Les enfants loups Ame et Yuki du même réalisateur. Les personnages sont touchés par la grâce, celle qui les rend vivants, tant par leurs expressions faciales que les dialogues et les comportements.
Mais, ce qui fait le sel du film, ce sont les scènes dans le monde fantasmagorique de Kun où il se réfugie lorsque rien ne va plus. Sont alors invoqués des membres de sa famille (du chien au grand-père rescapé de guerre) qui vont le confronter à son problème et l’aider à trouver une solution. Tout concorde à nous montrer un petit garçon qui dépasse ses peurs (d’être moins aimé que sa sœur, de ne pas y arriver, d’être abandonné…) grâce à la transmission familiale. Cette transmission est symbolisée dans le monde réel au travers de l’arbre du jardin, l’arbre généalo-magique qui donne lieu à une très émouvante séquence finale.
Mamoru Hosoda signe un magnifique film sur la transmission familiale pour petits et grands (attention une séquence vers la fin du film peut s’avérer impressionnante pour les jeunes yeux). Le spectateur explorera les branches de l’arbre généalo-magique de Kun avec un plaisir et une émotion non feinte et vivra le quotidien aussi banal qu’attendrissant d’une famille nippone moderne.
Informations éditoriales
Film japonais réalisé et scénarisé par Mamoru Hosoda. Sorti dans les salles le 26 décembre 2018. 1h38.
Je vois que tu as aussi apprécié pour des raisons similaires aux miennes….une coquille : exlopera 😉
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Oh merci pour la coquille je vais corriger ça.
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Critique courte et efficace ! Pas sûr que ce soit ma came, mais je soupçonne ma chère et tendre sera sensible à ce film ! Merci pour l’idée !
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Merci 🙂
Avec plaisir ! N’hésite pas à revenir me dire ce qu’elle en aura pensé (et toi, si tu l’accompagnes).
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Je ne le verrai certainement pas au cinéma, mais tu me confirmes qu’il faudra que je le vois plus tard. Je l’ajoute à ma liste d’animations japonaises à rattraper. ^^
(« Ame et Yuki » pour les enfants loups par contre, non ?)
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Top !
Merci, c’est corrigé 🙂
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Très joli film, j’ai beaucoup aimé aussi. C’est super cette façon d’utiliser des éléments fantastiques pour parler de choses toutes simples.
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Tout à fait ^^ Chouette que cela t’aie plu.
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Maintenant que je l’ai vu, je peux commenter ^^
Il est vraiment sympa ce film, le gamin est à la fois touchant, drôle, agaçant :p C’est réaliste, vivant, très bien vu le jeu entre la réalité et le « surnaturel », le glissement de l’un à l’autre est bien amené.
Bref suis contente de l’avoir vu et je me note de voir Les enfants loups.
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Les enfants loups, Summer wars, la traversée du temps. Il y a Le garçon et la bête aussi mais j’ai moins aimé celui-là. Ce réalisateur est très bon on en parle moins que Miyasaki mais il est aussi talentueux.
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J’ai vu La traversée du temps et l’ai apprécié aussi. Le garçon et la bête me dit vaguement quelque chose. Et effectivement, je n’avais pas percuté sur le nom du réalisateur. Merci du rappel 🙂
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