Germinal | Au Nord c’était les corons

Germinal Emile Zola

J’ai plongé dans le gouffre noir de la mine, parcouru les galeries souterraines et poussé des berlines pleines de charbon. J’ai participé à la grève en battant la campagne à la recherche d’une machine à casser ou d’un bourgeois à étriper. J’ai assisté à une émasculation, à la mort d’un cheval des mines, mais aussi à une bataille dont le gagnant était couru d’avance. J’ai crevé de colère et de faim. Aujourd’hui on prend la cage pour descendre au fond du trou et y tailler la veine avec les mineurs du Voreux

La terre c’était le charbon

Pour ce treizième volume des Rougon-Macquart, nous suivons Etienne Lantier, dans le Nord de la France. Il a faim, il cherche du taf.  Dans le Nord, il y a plein de mines à charbon, il se fait donc engager comme herscheur (il pousse les wagonnets rempli de minerai).

Les 150 premières pages  se passent en 24h. Zola va nous y montrer tous les aspects de cet environnement. Le tout est extrêmement documenté comme à son habitude :

  • Impact de la mine sur la santé. C’est même le première sujet abordé par un dialogue entre Lantier et Bonnemort. Bonnemort crache le charbon qu’il a respiré pendant 45 ans de fond.
  • Vie quotidienne dans les corons. Les tâches ménagères, l’entretien du potager, la fouille des terrils pour y chercher du charbon de mauvaise qualité, les rencontres amoureuses, les commérages de quartier amplifiés par la promiscuité…
  • Travail des mineurs. Le lever de nuit pour descendre au fond à 4h, la tartine coincée à l’arrière du pantalon, la descente au fond, le travail sur les veines, le boisage, les herscheuses, les porions et tout le vocabulaire de la mine. Un glossaire en fin d’ouvrage permet de mieux l’appréhender. Et quand la journée est finie, le rituel du bain, les mineurs remontant noir de charbon.

Il ne comprenait bien qu’une chose : le puits avalait des hommes par bouchées de vingt et de trente, et d’un coup de gosier si facile, qu’il semblait ne pas les sentir passer.

  • Chevaux miniers. Trompette et Bataille les 2 chevaux du Voreux sont des personnages secondaires d’importance. Zola en vient à comparer les chevaux et les hommes, dont les situations sont tout autant dramatiques. Bataille est depuis 10 ans au fond. On assiste à la descente de Trompette et on comprend pourquoi on ne les remonte que morts. Zola est vraiment très doué pour nous faire éprouver une immense empathie pour les bêtes et ces deux-là encore plus que tous les autres. Bel hommage à tous les chevaux et poneys de mine.

Peut-être revoyait-il vaguement, au fond de ses rêvasseries obscures, le moulin où il était né, près de Marchiennes, un moulin planté sur le bord de la Scarpe, entouré de larges verdures, toujours éventé par le vent. Quelque chose brûlait en l’air, une lampe énorme, dont le souvenir exact échappait à sa mémoire de bête. Et il restait la tête basse, tremblant sur ses vieux pied, faisant d’inutiles efforts pour se rappeler le soleil.

Le ciel c’était l’horizon

Zola regarde aussi du côté des exploiteurs : les actionnaires qui vivent de la rente que leur procure la mine (les Grégoire), le gestionnaire de la mine (Hennebeau), l’ingénieur (Négrel) ou encore le startupper qui a mis tout son fric dans son puits (Deneulin). Une panoplie de personnages négatifs me direz-vous ? En fait c’est plus compliqué que ça. Car Germinal est dans le refus du manichéisme primaire, même si Zola tend à pousser la caricature des personnages.

N’êtes-vous pas un actionnaire de Montsou ? Vous ne faites rien, vous vivez du travail des autres. Enfin, vous êtes l’infâme capital, et cela suffit… Soyez certain que, si la révolution triomphait, elle vous forcerait à restituer votre fortune, comme de l’argent volé.

Déjà il nous présente ces deux mondes comme étroitement liés. Les uns vont chez les autres. Par exemple la Maheude va mendier chez les Grégoire ; les mineurs vont négocier leurs conditions pour l’arrêt de la grève dans le salon Louis XV des Hennebeau. Les femmes bourgeoises visitent le coron, elles entrent même dans la maison de la Maheude ; Danseart le maître-porion couche avec la Pierrone, femme de mineur.

Ce contraste enchevêtré des deux mondes à la fois si proches et si différents est accentués par Zola par l’alternance des scènes. Tout au long du roman, il va nous présenter la situation des deux points de vue en concluant par une scène qui les relie. Par exemple :

  • Chapitre 2, première partie : lever chez les Maheu à 4h du matin, on se fait une chiche tartine, la Maheude se lamente qu’il n’y a plus rien à manger.
  • Chapitre 1, deuxième partie : chez les Grégoire, Cécile leur fille fait la grasse matinée, on lui a préparé de la bonne brioche miam miam. A la fin du chapitre la Maheude arrive avec ses deux mouflets, gelés et affamés.
  • Chapitre 2, deuxième partie : deuxième lever chez les Maheu, les enfants et la Maheude, il faut trouver  de quoi faire de la soupe pour nourrir sa troupe, demande de crédit chez l’épicier (non), elle se rend chez les Grégoire et les deux scènes se rejoignent enfin. Les deux mondes se mêlent avant de retourner chacun dans leur coin.

Il fait aussi de Négrel et Deneulin des personnages pour lesquels le lecteur éprouvera des sentiments partagés. Négrel qui a un peu tendance à considérer les mineurs comme des outils fait preuve d’un courage insensé pour aller les tirer de la mine inondée à la fin du roman. Deneulin, propriétaire d’un puits, a ceci de particulier qu’il a mis tout son argent, dans sa réfection. Il a pris un risque immense et son plaidoyer pour sa mine menacée de grève et de destruction est poignant.

Et, dans cette certitude de son désastre il n’avait plus de haine contre les brigands de Montsou, il sentait la complicité de tous, une faute générale, séculaire. Des brutes sans doute, mais des brutes qui ne savaient pas lire et qui crevaient de faim.

La famille Maheu est la famille type des mineurs. Zola ne cherche pas à enjoliver cette famille, en faisant de braves ouvriers opprimés par le vilain actionnaire. Déjà ce serait bien réducteur, ensuite l’auteur nous décrit avant tout des individus. Aucun d’entre eux ne peut être réduit à la masse grouillante qui descend au fond du trou au petit matin, ni au bloc compact de mineurs en colère battant la campagne.

Par exemple :

  • La Maheude femme plutôt raisonnable et soucieuse de nourrir sa famille va s’empêtrer dans cette grève sans fin avec une obstination rageuse. Maîtresse de famille plus que son homme c’est elle qui va perdre le plus dans cette histoire.
  • Catherine qui subit l’oppression patriarcale de plein fouet sans jamais pouvoir s’en extraire. Le triangle « amoureux » entre elle, Chaval et Lantier est une intrigue importante du récit qui trouvera sa conclusion au fond du Voreux inondé.
  • Véritable psychopathe en culottes courtes, Jeanlin est détestable. Pourtant il est avant tout le symbole d’une éducation volée, dans un système qui autorise le travail des enfants.

Au milieu de tout ces gens qui se passent la pioche et la lampe de génération en génération, Lantier fait quelque peu figure d’intrus. Ce qu’il est au départ, mais il arrive très vite à s’intégrer. Il est plus éduqué que les autres et leur soufflent des idéaux politiques, incite les mineurs à créer une caisse de prévoyance, les met en relation avec l’Internationale quand le pain vint à manquer au plus fort de la grève.

Et il lui répugnait de recommencer, c’était injuste et trop dur, son orgueil d’homme se révoltait à l’idée d’être une bête qu’on aveugle et qu’on écrase.

Il est aussi un personnage zolien étonnant. Habituellement, les personnages principaux de l’auteur ont assez peu conscience de leurs « tares », de leur manque d’éducation ou de leurs ambitions. Ils vivent ou subissent leur vie sans introspection. Lantier, fils de Gervaise Macquart, qui traîne une hérédité plus lourde qu’un wagonnet rempli de minerai, a une grande conscience de lui-même. Il sait l’impact de l’alcool sur son comportement par exemple et réfléchit avec regret aux situations dans lesquelles il se met sans le vouloir.

Les hommes des mineurs de fond

Un souffle épique parcourt ce roman, celui de la révolte, celui de forces déséquilibrées mises en présence. On y parle d’injustice sociale, de lutte des classes, en mettant en scène la grève dans tous ses aspects, du refus de travailler au saccage de matériel, voire la bataille rangée avec l’armée. Version « social justice warrior » du Seigneur des Anneaux, de la vie quotidienne dans la Comté le coron, on finit dans une mine ravagée par un cataclysme digne des meilleurs films catastrophe.

Zola, féministe avant l »heure, n’oublie pas de traiter de la domination masculine au travers du couple Catherine/ Chaval et du comportement de Maigrat l’épicier lubrique. Il offre une vengeance aux femmes dans une scène d’émasculation hallucinante :

La Brûlé, alors, planta tout le paquet au bout de son bâton ; et, le portant en l’air, le promenant ainsi qu’un drapeau, elle se lança sur la route, suivie de la débandade hurlante des femmes. Des gouttes de sang pleuvaient, cette chair lamentable pendait, comme un déchet de viande à l’étal du boucher.

La même scène vue du côté des bourgeoises :

« Qu’ont-elles au bout de ce bâton ? » demanda Cécile, qui s’était enhardie jusqu’à regarder.
Lucie et Jeanne déclarèrent que ce devait être une peau de lapin.
« Non, non, murmura Mme Hennebeau, ils auront pillé la charcuterie, on dirait un débris de porc. »
A ce moment, elle tressaillit et elle se tut. Mme Grégoire lui avait donné un coup de genou. Toutes deux restèrent béantes. Ces demoiselles, très pâles, ne questionnaient plus, suivaient de leurs grands yeux cette vision rouge, au fond des ténèbres. »

Ces deux extraits me permettent d’appuyer l’argument frappant suivant : à cette lecture, n’êtes-vous pas en train de visualiser très exactement la scène ? C’est le style de Zola.

C’est tellement vivant, cinématographique, grandiose qu’à dire vrai je ne comprends pas les personnes qui détestent Zola pour ses descriptions soit-disant ennuyeuses. Evidemment ce style se retrouve dans tous ses romans, si j’en parle ici c’est que Germinal offre tellement d’effets woaw ! que ça en fait un archétype du style de l’auteur.

Les dernières pages sont stupéfiantes, à la fois révolutionnaires et printanières. La dernière phrase est  sans doute l’explicit le plus puissant jamais écrit par Zola. Le voici :

Des hommes poussaient, une armée noire, vengeresse, qui germait lentement dans les sillons, grandissant pour les récoltes du siècle futur, et dont la germination allait faire bientôt éclater la terre.

A l’aide de personnages finement caricaturés, d’une documentation solide et de son style imparable, Zola évoque la condition des mineurs de fond du bassin minier du Nord Pas-de-Calais. S’attaquant au problème épineux de la lutte des classes, il se laisse aller à des réflexions politiques révolutionnaires en évitant le piège du manichéisme. Germinal est parcouru d’un tel souffle épique que l’on se croirait dans un blockbuster.

Informations éditoriales

Roman écrit par Emile Zola. Publié initialement en 1885. 606 pages pour l’édition du Livre de Poche. Couverture : Jules Adler, la Grève, 1899. La présente édition est complétée d’une préface et d’un dossier (contenant entre autres des extraits du dossier préparatoire).

Pour aller plus loin

A voir aussi : le film belge Daens (Stijn Coninx, 1992) traitant des conditions de travail dans les manufactures de tissu d’Alost. Germinal (Claude Berri, 1993), l’adaptation du roman, avec Renaud, Miou-Miou et Gérard Depardieu.
Mon billet d’intention de relire les Rougon-Macquart.
La fortune des RougonLa curéeLe ventre de ParisLa conquête de PlassansLa faute de l’abbé MouretSon excellence Eugène RougonL’AssommoirUne page d’amourNanaPot-bouilleAu bonheur des damesLa joie de vivre. L’oeuvreLa TerreLe rêveLa bête humaineL’argent. La débâcle. Le docteur Pascal.
Une lecture commune avec Alys. Son billet.
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29 commentaires sur « Germinal | Au Nord c’était les corons »

  1. Est-ce que ce n’est pas le classique parmi les classiques de Zola ? Parce qu’il reste tellement actuel (il reste des conditions similaires dans le monde), tellement puissant que même le film de Berri ne pouvait rendre totalement justice à cette oeuvre. Et chaque fois que je passe devant les terrils je pense aussi à tous ces mineurs…
    Ton article est un bel hommage.

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    1. Merci 🙂
      La question mérite en tout cas d’être posée. C’est vrai qu’il reste d’actualité mais tous les romans de Zola le sont en fait. Mais le sujet est rendu très vivace pour moi car les mineurs de fond est un aspect de l’histoire que j’ai découvert très jeune (j’ai visité une mine et un ancien coron avec l’école) et qui m’a fort marquée.

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  2. Merveilleux billet pour un merveilleux livre! Heureusement que j’ai déjà écrit mon avis, sinon j’aurais abandonné. 😀 Tu as bien pointé les thèmes et les nuances. C’est un roman tout sauf manichéen. J’ai juste une réserve sur Jeanlin en « symbole d’une éducation volée »: à mon avis, même avec une éducation soignée il aurait mal tourné. :p

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    1. Merci 😚
      Peut être mais je pars du principe que Zola ne construit pas ses personnages par hasard et que ce qui se passe avec celui-ci j’ai l’impression, c’est qu’il se transforme en petit voyou parce qu’il ne va pas à l’école et qu’on lui a volé son enfance. Ca ne change rien au fait que je le déteste pour son comportement cela dit XD

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  3. Dingue comme à la lecture de ton avis, j’ai le sentiment de découvrir ce Germinal. Et pourtant, il me semble qu’au cours de ma scolarité, je l’ai lu au moins 2 fois…
    Bref encore une fois tu sais rendre hommage à l’auteur et à son texte, à tout ce qu’il a voulu dire.

    Je découvre le terme de herscheur et tu sais quoi? ça me fait penser à Herschel le papi de The walking dead, me demande si ce prénom trouve son origine dans ce terme… Moi qui aime assez tout ce qui a trait à l’origine des noms, ça m’interpelle :p

    Je n’ai pas encore repris ma lecture des Rougon Macquart… Je me traîne.

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    1. Si ça peut te rassurer, je vis cette découverte à chaque volume que je relis XD 13 fois maintenant à me demander comment j’ai pu autant ne rien retenir tout en affirmant depuis 20 ans que c’était une lecture importante pour moi XD Merci 🙂

      Ha il faudrait voir comme on dit herscheur en anglais.

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      1. Quelque part oui c’est rassurant :p
        Mais ça a du bon de redécouvrir « comme une première fois » certains romans.

        Bon j’ai regardé et je n’ai trouvé que ça pour Hers(c)hel :
        Herschel is a German and Jewish surname with the possible meanings:
        sorghum or millet (German Hirse) for someone working with such cereals
        deer (German Hirsch) for a hunter or as a sobriquet (« nimble like a deer »)

        Prénom Juif sinon qui signifie : Cerf. Donc pas de lien direct… juste une consonance 🙂

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  4. Une très belle chronique pour un très beau livre. La lutte pour de meilleures conditions de vie et de travail est plus d’actualité que jamais, bon timing de lecture 😉

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    1. Merci 🙂
      Oui c’est pas faux. En tout cas Zola sait rester très moderne, il est toujours possible de ramener ses écrits à des situations actuelles.

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  5. J’ai tellement envie de lire la saga des Rougon-Macquart car l’assommoir est la seule lecture scolaire qui m’avait captivée et marquée.
    Merci pour cette chronique
    Bonne journée

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  6. Ah celui ci je l’ai lu ! 🙂 Et j’en garde un souvenir assez marquant (que je mélange peut être aussi avec des images du film). Tu en fais encore une fois une très belle chronique et tu donnes vraiment envie de replonger au fond de la mine.
    Et comme tu le dis, les derniers paragraphes sont vraiment grandioses et très beaux, j’en garde un souvenir assez fort.

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  7. Ah, cette fois je peux dire que je connais un peu, vu que j’ai dû en lire une cinquantaine de pages avant d’abandonner. =X Bon, c’était il y a bien longtemps. Et quand tu le présentes ainsi, ça donne quasiment envie de retenter, pour l’aspect historique principalement. J’apprends d’ailleurs l’existence des chevaux miniers, outch.
    Belle chronique, as usual, encore plus dense que d’habitude, non ?

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    1. Si j’arrive à convaincre une personne de retenter Zola alors qu’il en avait été dégoûté dans le passé, toutes ses heures de chroniques à n’en plus finir auront été utile. Tu sais ce qu’il te reste à faire 😀
      Merci 🙂 Oui je me demande si c’est pas plus longue. J’ai dépassé les 2000 mots et puis relu le billet 4 fois pour diminuer le nombre et je suis dans les 1900 et des brouettes.

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  8. J’en garde un super souvenir de celui-ci, même je ne me souviens plus vraiment des détails. Ça vaudrait le coup que je le relise un jour, je pense. Merci pour ta chronique !

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  9. Merci… j’ai la chanson en tête maintenant!
    Han mais tu arrives presqu’au bout là! (ce qui me rappelle que je n’ai encore rien repris de la série 😉 LOL mais oui, je vais m’y remettre).
    J’avais vu Germinal quand il est sorti au cinéma… mais je crois que le livre m’attirait moins… mais c’était aussi AVANT de commencer la saga!
    Je pense que je l’ai dans ma PAL en plus…

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    1. De rien c’est avec plaisir 😀 C’est une fort belle chanson. Sinon si tu veux je te mets tatayoyo, la danse des canards ou dominique nique nique dans la tête pour le même prix :p
      Il en reste 7 tout de même :p encore un an et demi.
      Hop hop hop va lire du Zola ^^

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  10. « Germinal » est l’un des livres qui m’a le plus marqué et en même temps je ne m’en souviens presque plus (je sais c’est bizarre), on l’avait étudié au collège et forcément comme c’est dans min coin, visité le centre historique minier de Lewarde , d’ailleurs, je ne sais pas si tu as déjà eu l’occasion d’y aller, mais après cette lecture ça pourrait être sympa.
    Le film est bien aussi.

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    1. Damned encore un commentaire que je manque. Heureusement que je relis quelques billets avant de m’attaquer à la chronique du précédent 😅
      Non c’est pas bizarre, je comprends bien, ça m’arrive aussi.
      J’ai visité une mine en Belgique quand j’étais à l’école primaire. Ca m’a beaucoup marqué.

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