Catherine Meurisse par elle-même

Dans ce nouvel épisode du Dragon fait des bulles, je propose de nous attarder sur une autrice-dessinatrice que j’adore : Catherine Meurisse. Découverte par Les grands espaces qui m’avait été offert avec enthousiasme par ma copine Alys, j’ai dévoré depuis une bonne part de sa production. Je vous parlerai plus spécifiquement dans cette chronique de 3 bandes dessinées autobiographiques : La légèreté, Les grands espaces et La jeune femme et la mer. Elles sont toutes les 3 publiées chez Dargaud.

La légèreté Catherine Meurisse

La légèreté (2016)

Comment fait-on pour se remettre de devoir la vie à une panne d’oreiller ? C’est à cette question que répond Catherine Meurisse, survivante de l‘attentat à Charlie Hebdo en janvier 2015. 

Elle raconte, par ses dessins et ses mots, avec l’humour qui la caractérise, comment elle va chercher le salut dans l’Art. Très fort émotionnellement, cet ouvrage n’est cependant pas déprimant. Il est une ode à la Culture et la Beauté, comme une lutte contre l’obscurantisme et la violence.

On ne sort pas indemne d’une telle lecture, on en sort grandi.

Chronique complète.

La légèreté Catherine Meurisse
Les grands espaces Catherine Meurisse

Les grands espaces (2018)

Deux ans plus tard, Catherine Meurisse retombe en enfance avec Les grands espaces

Elle y raconte son enfance à la campagne, l’amour de l’Art et de la nature transmis par ses parents. Il y a un lien très fort avec La légèreté car cette BD-ci raconte comment son identité s’est construite autour de ce qui lui a permis de se reconstruire après Charlie Hebdo. 

Je l’ai lu avant La légèreté, dans l’ordre chronologique en somme, j’ai trouvé ça intéressant. Un jour, dans longtemps quand j’aurai oublié, je les relirai dans l’ordre d’écriture pour voir ce que ça change.

Cette merveille ne pourra que nous enchanter, nous ouvrir l’esprit et les sens sur la beauté du monde qui nous entoure.

Chronique complète.

Les grands espaces nostalgie

La jeune femme et la mer  (2021)

Catherine Meurisse est partie deux fois au Japon avec l’intention de « peindre la nature » et de « renouveler [sa] banque d’images mentales ». Elle raconte son expérience dans ce récit entre le conte et l’autobiographie.

Les paysages sont en effet un régal pour les yeux. J’ai cependant été peu sensible à la narration. Sa découverte du Japon est charmante en soi, mais je n’ai pas vraiment ressenti d’émotion à cette lecture. La touche humoristique m’a aussi laissée de marbre.

Face aux avis de très bons à dithyrambiques, je me demande si je n’ai pas fait le tour de Catherine Meurisse.

la jeune femme et la mer

Et vous ? Vous avez lu de chouettes bd’s dernièrement ?

Bannière by Anne-Laure du blog Chut maman lit 
Idée originale du titre de la rubrique by Baroona  

16 commentaires sur « Catherine Meurisse par elle-même »

  1. Je lirai sûrement « La Jeune Femme et la Mer » un jour, pour boucler la trilogie, mais j’avoue que ça me faisait déjà un peu peur – de ne pas réussir à être dedans surtout, un peu comme avec « La Légèreté » – maintenant encore plus. 😅

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  2. Aaaaah génial! Catherine Meurisse à l’honneur!! 😍😍 Contente d’avoir bien ciblé ce cadeau à l’origine. En même temps, j’ai offert les Grands espaces à cinq personnes je crois. C’est un de mes cadeaux « pour quelqu’un qui a des valeurs ». 😄 J’ai moins aimé la Jeune femme et la mer moi aussi – mais j’en ai quand même acheté deux pour les offrir.

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