La nuit du faune | Miroir aux alouettes non baryonique

La nuit du faune est un conte philosophique de hard SF écrit par Romain Lucazeau et publié chez Albin Michel Imaginaire en 2021. Il raconte le voyage stellaire du faune Polémas et d’Astrée, une entité multiséculaire et immortelle qui a décidé de s’incarner en une petite fille. Je me suis beaucoup ennuyée lors cette lecture et je n’ai pas grand chose à vous en dire.

En d’autres circonstances, je vous avoue que j’aurais passé mon tour sur la chronique de ce roman. Le fait est que je le lis en rattrapage pour le Prix Planète SF pour lequel il a été nominé et la chronique de rattrapage, ça fait aussi partie du jeu, ma pauvre Lucette. Je n’ai pas grand chose à dire sur cette lecture, alors je brode un peu. Spoiler : s’il gagne le PSF 2022, je n’y serai pour rien.

Je pourrais vous dire que les livres très écrits, ce n’est pas ma tasse de thé (alors que si). Je pourrais vous dire que la hard SF, jamais au petit dej (en fait si, avec prudence, ça peut le faire). Je pourrais vous dire que les contes philosophiques me sortent par les oreilles (même pas). Ou que je suis absolument réfractaire à la poésie quantique (à mon plus grand étonnemment, non). Ou, si je m’étais fait kidnapper et voulais vous envoyer un signal de détresse discret, que je n’aime pas les space opera (j’adore ça).

Donc que s’est-il passé ? Ben en fait pas grand chose et c’est bien là le problème. Je ne parle pas du livre dans lequel il se passe toute sorte de choses mais de mon cerveau. C’est ennuyeux de lire un conte philosophique et que le nombre de connexions synaptiques qui se forment dans ton cerveau avoisine la densité de population de l’Antarctique. Il m’a fait l’impression d’un roman qui se complaisait dans son écriture (dont la poésie devient de plus en plus lourde au fil des pages), ses références et son jargon scientifique.

En résumé, cela faisait longtemps que je ne m’étais plus autant ennuyée lors d’une lecture. 

Informations éditoriales

Roman écrit par Romain Lucazeau. Publié chez Albin Michel Imaginaire en 2021. Illustration de couverture par Annouck Faure. 250 pages.

Pour aller plus loin

D’autres avis :  Au pays des cave trolls, Reflets de mes lectures, Les chroniques de FeyGirl, Navigatrice de l’imaginaire, Les lectures du maki, Les chroniques du chroniqueur, Les critiques de Yuyine, L’épaule d’Orion, Le culte d’Apophis, Quoi de neuf sur ma pile ?, Chut maman lit !, Le chien critique, Les pipelettes en parlent, Touchez mon blog, monseigneur, (qui est sans doute la chronique qui transmet le mieux ce que j’ai ressenti, en plus d’être ingénieusement rigolote), RSF blog, Albédo, ou signalez-vous en commentaire.

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22 commentaires sur « La nuit du faune | Miroir aux alouettes non baryonique »

  1. Latium, terminé laborieusement – pour un pétard mouillé en plus – m’a déjà tellement fatigué et agacé ; si j’ajoute ta critique, je vais passer mon tour si une version poche paraît…

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  2. « Il m’a fait l’impression d’un roman qui se complaisait dans son écriture (dont la poésie devient de plus en plus lourde au fil des pages), ses références et son jargon scientifique. »
    Ce n’est pas la première fois que je lis cela; c’est d’ailleurs ce qui m’a fait fuir. Et je m’en réjouis 😀

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  3. Une chronique décidément hors du commun sur ce blog 😄
    Bon, moi je savais déjà que je ne le lirai jamais parce que j’ai coupé l’épisode de C’est plus que de la SF avec l’auteur au bout de quelques minutes. Je ne sais plus ce qu’il disait, mais ça m’avait très vite fait décider de ne pas perdre de temps avec ça.

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