Death Note 1 à 7 | Kira vs. L.

Impressions.

Je ne pensais pas lire cette série, dont j’avais vu le film il y a quelques années et que je n’avais pas du tout aimé. Mais comme une amie me les a prêté, je m’y suis mise.

 
Light est un lycéen en dernière année. Il découvre un jour un cahier bien étrange : le Death Note. Si on écrit le nom d’une personne dedans en pensant à son visage, elle mourra quelques minutes plus tard. Des tas de règles se rajoutent au fur et à mesure de l’histoire rendant le jeu plus intéressant et augmentant les possibilités. Ainsi il est possible de pouvoir voir le nom d’une personne rien qu’en voyant son visage, ce qui est un avantage indéniable, mais en contre partie il faudra abandonner la moitié du reste de sa durée de vie.

La personne qui possède le Death Note est tout le temps accompagné d’un shinigami, un dieu de la mort, à qui appartient le Death Note. Le shinigami du Death Note de Light s’appelle Ryuk et adore manger des pommes. Il est le seul à le voir … tant que personne d’autre ne porte la main au Death Note.
 
Light décide, après quelques essais, de ne s’en prendre qu’aux criminels : il les fait mourir d’une crise cardiaque. Ceci ne manque pas d’attirer l’attention des autorités qui devient vite convaincue qu’elles ont à faire avec un nouvelle sorte de meurtrier. La police décide donc de faire appel à L, une sorte de génie dont personne ne connait l’identité et de monter une cellule d’enquête pour pister celui que tout le monde appelle désormais Kira.
Kira


Ce que j’ai vraiment aimé dans la série, ce sont les jeux entre L et Kira. C’est une véritable partie de jeu d’échec qui se joue-là : chacun essaie d’anticiper les coups de l’autre et de prévoir ce que l’autre pense de ce qu’il pense penser. C’est très chouette mais assez répétitif donc on finit par s’en lasser.

Un autre point intéressant, ce sont les réflexions autour de la question de la justice et du Bien et du Mal. Plein de questions sont posées sur la conception de la justice des uns et des autres : Kira qui tue des criminels dans le but de rendre le monde meilleur, mais ça le rend fort orgueilleux, désirant égaler voire dépasser les dieux de la mort. L est contre les agissements de Kira : un meurtre reste un meurtre même si la victime est lui même un meurtrier, mais à côté de ça, il n’hésite pas à transgresser  des lois pour attraper Kira et on a le sentiment que s’il veut l’attraper c’est davantage pour gagner la partie d’échec que pour sauver l’humanité d’un dangereux criminel. Les deux personnages principaux sont donc en niveau de gris, même si on ne peut leur dénier un manque total d’empathie.

L

 

J’ai dévoré les trois premiers volumes. Mon intérêt a été diminuant entre le 4ème et la moitié du 6ème puis est remonté jusqu’au 3/4 du 7ème tome pour de nouveau redescendre. Je ne suis vraiment pas sûre que je lirai la suite. La mort d’un des personnages intéressants dans le 7, la lassitude quant à la répétition des jeux de « c’est qui qui sera le plus malin entre L et Kira » et l’impression d’avoir fait le tour des possibilités offertes par le Death Note me font dire qu’il vaux mieux arrêter sur une note positive que de forcer la lecture pour connaître à toute force le destin final de Kira.

A noter que je me suis retrouvée à lire les tomes 4 à 7 … en anglais. Lire les trois premiers tomes d’une série en français, ouvrir le quatrième et se rendre compte qu’il est anglais : un excellent moyen de se mettre à la lecture en anglais ! Bref, j’ai continué, sans aucun problème, le niveau de vocabulaire n’est vraiment pas difficile, les phrases sont courtes et les images aident à contextualiser. 

 

POUR ALLER PLUS LOIN


Publié entre 2003 et 2006.
2007 pour le début de la publication française chez Kana.
Série terminée de 13 volumes.
Traduit par Myloo Anhmet.

 

 

 

 

8 commentaires sur « Death Note 1 à 7 | Kira vs. L. »

  1. « chacun essaie d'anticiper les coups de l'autre et de prévoir ce que l'autre pense de ce qu'il pense penser. C'est très chouette mais assez répétitif donc on finit par s'en lasser. »

    dans la version animée, il y a comme cela une séquence prise de tête où les deux jouent au tennis et dans le même temps cherchent à penser ce que l'autre pense de ce que chacun pense de l'un et l'autre… cela frise le ridicule en fait 🙂

    l'histoire approche de temps à autre la question éthique de la justice faite par soi-même. Là où Light est en tort, L. en fait ne s'y oppose par réellement, c'est plus par goût du challenge qu'il pourchasse Kira. Illustrative-ment, il y a quelque part dans le volume 1 (si je me souviens bien) une image dans la quelle les deux personnages séparés partage la même déclaration « la justice, c'est moi » (ou quelque chose d'approchant). Donc les deux personnages sont dans la même erreur.

    Ceci à part, la tension reste assez forte en effet dans la construction du scénario, assez riche en rebondissements mais parfois sinon répétitif, à la limite de la facilité. Il est assez rare de voir une série si bien rendre le « Mal » en position 'gagnante'.

    et je pense aussi que la première partie de la série se suffit quelque part, l deuxième partie est moins intéressante, voire assez ennuyeuse à certains égards.

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  2. Cette séquence se trouve aussi dans le manga, ptètr en un peu moins prise de tête que dans l'anime ?

    Bien d'accord avec ton analyse de l'orgueil démesuré de ces 2 personnages. Ils ne sont pas différents l'un de l'autre au final.

    Tu confirmes que j'ai bien fait de m'arrêter là dans ma lecture. Quand j'ai vu que tout le petit jeu allait recommencer mais avec d'autres, alors que je trouvais déjà que ça se répétait un peu dans les tomes précédents, je me suis dit que c'était bien mieux que ma collègue n'aie pas la suite en sa possession.

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  3. je n'ai vu que les trois premiers épisodes de l'anime perso, à force d'en entendre parler. C'est bien réalisé mais c'est trop sombre pour moi, comme tu dis il n'y a ni empathie ni morale là dedans (oui il me faut au moins un chouya de bisounours ou je déprime XD). Je me souviens aussi de « la justice c'est moi ». Et puis l'atmosphère est oppressante.

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