Impressions.
La fin du tome 6 montre la trahison de Martinez, un membre de Woodbury qui a aidé Rick, Michonne et Glenn à s’échapper de la ville. Si Rick rattrape Martinez avant qu’il n’ait le temps de rejoindre sa bande, il sait que leur tranquillité et leur sécurité sont comptées. Il faut se préparer à l’attaque. Si je chronique les tomes 7 et 8 en même temps c’est qu’outre de les avoir lus juste l’un après l’autre, ils sont indissociables dans l’action. Ils viennent marquer, violemment, la fin de l’arc narratif en cours.
*** Préambule *** Je spoile toujours mes chroniques de Walking Dead. A vous de voir si vous souhaitez continuer votre lecture.
Un tome 7 un peu plat…
Le tome 7 sera le tome de la préparation à l’attaque du Gouverneur. Il s’y passe son lot d’événements, comme le pied amputé de Dale (les éclopés commencent à se multiplier), la pré-confrontation avec la bande de Woodbury au supermarché, la naissance du bébé de Lori, le suicide chelou de Carole. Beaucoup de petits faits mais pas d’avancée de l’action proprement dite. Evidemment le tome se termine sur l’arrivée de la bande du Gouverneur, avec deux très belles images, très cinématographiques.
Heureusement que j’avais acheté les deux tomes ensemble : j’ai pu enchaîner. L’attente a dû être insoutenable pour ceux qui ont suivi les parutions, je n’aurais pas voulu être à leur place. Même si mon but ultime est d’arriver à rattraper les publications pour les lire à leur sortie. Je le regretterai sans doute une fois le moment venu, mais là j’ai encore un peu de marge …
… suivi d’un tome 8 d’une violence innommable
Ce qui m’a le plus choqué c’est certainement la mort de Lori et de son bébé. Tellement gratuit, tellement violent. Tellement inattendu aussi. Je ne m’en serais pas doutée. C’est un brin sadique de faire naître un bébé dans ce monde horrible et de le tuer quelques planches plus loin. La naissance d’un bébé dans un monde post apocalyptique est toujours intéressante : comment va grandir l’enfant qui n’aura pas connu d’autre monde que celui-là ? Je suppose qu’il y aura d’autres occasions dans les tomes suivants d’appréhender cette question.
Le démantèlement du groupe est aussi assez difficile à vivre : l’air de rien et malgré les disputes, les drames, les morts, ce petit groupe avait une certaine cohésion. On a l’impression à la fin du tome que Rick et son gamin vivent un second écroulement de leur monde. C’est dur de les laisser là tous seuls avec cette armée de zombies à leur trousse.
Informations éditoriales
Publié en 2007 (7) et 2008 (8). 2009 (7 & 8) pour la présente édition chez Delcourt. Scénario par Robert Kirkman. Dessin par Charlie Adlard. Trames et niveaux de gris par Cliff Rathburn (7 & 8). Illustration de couverture par Charlie Adlard (7 & 8). Traduit par Edmond Tourriol / Makma (7 & 8). Titre original : Walkind Dead – The Calm Before (7) // Wallking Dead – Made to suffer (8). 142 pages (7 & 8).
Pour aller plus loin
Mes impressions : Tome 1. Tome 2. Tome 3. Tome 4. Tome 5. Tome 6.
C'est le tome 8 qui m'a un peu dégoûté de la série à vrai dire. C'est tellement noir et sordide que ça passait juste plus (bon j'ai continué quand même par masochisme mais chut). Je sais bien que la série est pensée comme ça, mais du coup je pense que c'est juste pas fait pour moi xD
J’aimeJ’aime
Oui je vois. Je suis bien contente de ne pas être embêtée par ça car je m'en serais voulu d'être passée à côté de cette série pour ça. T'es allée jusqu'à quel tome ?
J’aimeJ’aime
Huhu j'ai ma réponse sur le post sur Planète SF XD
J’aimeJ’aime