Impressions.
*** Préambule *** Je spoile toujours mes chroniques de Walking Dead. Je préfère m’intéresser à certains détails de l’histoire qu’à donner simplement mon avis général, qui de toute façon reste le même de tome en tome. Ça m’évite de me lasser de chroniquer cette série. De ce fait, si vous lisez cette chronique, c’est à vos risques et péril.
5 tomes en une chronique !
Vous allez dire que j’exagère. 5 tomes en une seule chronique ! Oui mais … Ces 5 tomes sont liés par la démonstration ci-dessous. Egalement, je les ai trouvés moins denses que pas mal d’autres tomes. Kirkman sait où il va (cette putain de planche finale du tome 16 !!!), il met juste un peu trop de temps à mon goût pour ça.
Ces 5 tomes sont consacrés à l’entrée et l’installation (voire même la prise de pouvoir) du groupe de Rick dans la communauté d’Alexandria, ce quartier sécurisé par des murs en bordure de la ville de Washington.
Groupe de Rick vs communauté d’Alexandria
Voici ce qui me parait ressortir de ces cinq tomes : l’antagonisme entre les membres de la communauté et le groupe de Rick. La communauté d’Alexandria est protégée depuis relativement le début de l’épidémie ; nombreux sont ceux qui ne se rendent pas compte de l’horreur de l’extérieur, les enfants grandissent normalement, on assiste même à des banalités de la vie d’avant comme des couples qui se trompent ou un mari qui bat sa femme. Le groupe de survivants sont des warriors, eux. Ils sont parano, armés, violents. Il y a un certain basculement du danger : jusqu’à présent on voyait le groupe comme se protégeant des dangers extérieurs, ici on se demande s’ils ne sont pas le danger.
Mais c’est la survie qui prend le dessus. Rick prend le pouvoir de la communauté, offert par son leader d’origine, qui ne se sent plus à la hauteur (tome 13). Rick et son groupe sont plus forts, plus efficaces, entraînés pour survivre. On voit encore cet antagonisme lors de l’attaque de la horde de zombies qui parvient à entrer dans la petite ville (tome 14). Rick est enfermé dans une maison avec son fils et une femme de la ville et son fils. Il voit comme seule solution pour s’échapper de s’enduire de chair de zombies pour plonger parmi la horde et s’en sortir. Son fils et lui sont armés psychologiquement pour survivre à ça. Pas Jessie et son gamin, qui paniquent et ne s’en sortent pas. Encore un peu plus loin, on voit encore cet antagonisme dans la pseudo rébellion de Nicholas qui voudrait bien retrouver sa petite vie pépère-le-chat (tome 15). Encore une fois Rick l’emporte par un rapport de force … armes à la main.
Tyrannie rickienne
D’un point de vue humain, cette vision est très pessimiste : seule la violence permet de s’en tirer dans un monde pareil. Pas de place pour la négociation, pas de place pour la discussion, les votes, les assemblées de citoyens (comme on peut le voir dans Le Fléau par exemple). Et la tyrannie rickienne d’être réinstaurée, à tel point qu’il prend la décision tout seul de prendre les armes contre le groupe de bandits qui harcèlent la communauté commerçante qu’ils rencontrent (tome 16), en échange de nourriture.
Le tome 16 est un tome important. A voir ce que va donner la suite, mais je ne doute pas que le scénariste sera capable de s’engouffrer dans la brèche qu’il vient d’ouvrir, c’est-à-dire celle de la reconstruction. Reconstruction d’une macro-civilisation basée sur le commerce et les rivalités (parce que la vie n’est pas pépère-le-chat, n’est-il pas ?) au moyen de petites communautés dispersées autour de Washington. La thématique de la reconstruction étant ma favorite dans le postapo, je ne vous cache pas mon impatience de découvrir la suite.
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C'est tout à fait mon sentiment… trop de temps, tout est étiolé
J'en viens même à me demander si on aura une fin à cette série. Finalement, ils ont attiré les fans de zombies (avec un titre pareil, en même temps…) mais il est surtout d'humanisme – sur toutes ses coutures – et de ses dérives.
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En fait entre temps j'ai lu les deux derniers, et je suis un peu déçue que cela prenne la même tournure qu'avec le Gouverneur. Pour moi , les zombies, enfin même en allant plus loin, la fin du monde (dans le sens fin de la civilisation), c'est parler d'humanisme. Donc ça ça ne me gène pas. Par contre j'espère que le jour où ce sera fini, on aura droit à une vraie fin en effet, ça me ferait chier que ça s'arrête au milieu de nulle part comme ça. Ou alors un épilogue, genre 20 ans après ou quelque chose comme ça.
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Damned, du coup ce que tu dis sur le tome 16 me donne envie d'y jeter un oeil du coup xD
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j'aime beaucoup cet avis regroupé sur plusieurs tomes, au final ça reprend une sorte d'arc dans la série si on peut dire… Par contre, j'ai les mêmes craintes qu'Acr0 et toi pour la suite, j'espère qu'ils sauront trouver une vraie fin à tout ça.
J'aimerais en savoir plus sur tout ce bazar également, l'origine des zombies tout ça… ^^
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Haha ! J'te le prêterai si tu veux.
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Oui c'est vrai qu'on ne sait toujours pas qu'est-ce qui a causé le schmilblick. Faudrait limite une série parallèle pour ça 😀
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