Impressions.
J’aimais les mythes. Ce n’étaient ni des histoires pour adultes, ni des histoires pour enfants. Elles étaient mieux que ça. Elles étaient, simplement.
Un roman sur l’enfance
C’est le problème avec les êtres vivants. Ça dure pas très longtemps. Chatons un jour, vieux matous le lendemain. Et après, plus que des souvenirs. Et les souvenirs s’effacent, se mélangent et se brouillent tous ensemble …
Quand j’ai été bien plus âgé, il m’a avoué qu’il n’avait jamais aimé le pain brûlé, qu’il ne le mangeait que pour éviter de la gaspiller et , l’espace d’un bref moment, tout mon enfance m’a fait l’effet d’un mensonge : on aurait dit qu’une des colonnes de la foi sur lesquelles était édifiée mon univers avait croulé, changé en sable sec.
Un enfant qui préfère la compagnie des livres
On se glisse dans la peau d’un gamin qui préfère la compagnie des livres à celles de ses congénères, ce qui accentue le décalage que Neil Gaiman décrit avec justesse, quoi que parfois avec des considérations qui me semblent bien élaborées pour un enfant. Cela dit, le fait que l’histoire soit racontée par la version adulte du petit garçon permet d’éviter le manque de réalisme, car il peut tout aussi bien avoir reconstruit ses souvenirs.
Je me suis demandé, comme je me le demandais si souvent à cet âge, qui j’étais et ce qui contemplait précisément le visage dans le miroir. Si ce visage que je regardais n’était pas moi – et je savais qu’il ne l’était pas, puis que je resterais moi-même, quoi qu’il arrive à mon visage – alors qu’est-ce qui était vraiment moi ? Et qu’est-ce qui regardait ?
Un réel talent de conteur
Il y avait plus de sécurité dans les livres qu’avec les gens, de toute façon.
Misère, mais il me le faut alors, d'après ton dernier paragraphe. XD
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Encore jamais lu de Gaiman… mais je n'en lis que du bien, il serait peut être temps que je m'y mette !
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Oui il est chouette ce roman ❤
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Un coup de coeur pour ma part, Gaiman sait parfaitement et avec talent mêler le poétique avec l'horreur, en plus un roman sur l'enfance je ne pouvais qu'apprécier.
Je me suis posée la question, en rédigeant mon billet, si c'était ce roman là qu'il avait lu aux Utos ?
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Et je serais ravie de savoir ce que tu en as pensé.
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Je n'en ai lu que trois mais les trois ont été des lectures très plaisantes.
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Tu l'as chroniqué ?
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Oui c'est celui-là même ^^ Je n'ai pas encore lu ta chronique puisque j'étais en train de rédiger la mienne mais je passerai la lire.
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J'ai beaucoup aimé aussi, c'est un bon roman fantastique empreint de nostalgie.
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oui voilà 🙂
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Il se renouvelle pas énormément dans ses thématiques mais ses recettes fonctionnent toujours ^^
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Misère… je fais partie des rares qui n'ont pas spécialement accroché
(cela peut arriver, je sais). Enfin j'ai accroché, mais j'ai décroché de trop nombreuses fois pour me sentir « dans » l'histoire.
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Bon, je pense le lire un jour ou l'autre cette année (comme ça je ne me mets pas trop la pression), les avis me tentent quand même pas mal.
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La couverture est splendide! 😉
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Belle analyse de ta lecture.
J'étais tentée par ce bouquin au vu du quatrième de couv', par contre, j'ai toujours « un peu » de mal avec Neil Gaiman.
Je trouve ces histoires super, mais au niveau du récit, ça coince.
J'ai lu Stardust et The graveyard book… j'ai bien aimé, mais j'ai pas bondi pendant ma lecture.
Au tout début, j'étais très attirée par American Gods. J'avoue qu'avec ces deux expériences, j'ai un peu plus peur de me lancer dans un livre trop épais avec lui… C'est dommage.
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Hey,
Bon bein je l'ai lu et j'ai pas tout compris. J'ai vraiment du mal avec Gaiman. Mais j'ai failli pleurer pas mal de fois alors ça a dû me parler tout de même. ^^
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Quel retour étrange XD Tu comptes le chroniquer ?
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Ce soir ou demain soir 🙂
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