Une dent contre le crime. Où sera raconté la vie quotidienne d’un service de police criminelle et des histoires de meurtres ne trouvant pas de résolution. C’est très décousu, peut être comme la vie de ces flics dont Ellroy parle mais ça prend aux tripes.
Ce n’est pas Disneyland quand on te tire de ton lit à 3 heures du matin. Mais quand tu arrives sur les lieux du meurtre, c’est comme si tu entrais à Disneyland et que tu voyais au loin la descente en bobsleigh du Matterhorn. Ce n’est pas Disneyland quand tu vois des horreurs, mais c’est Disneyland au tribunal quand le premier juré annonce : ‘coupable’, et que tu fonds en larmes comme la famille de la victime.
La séduction d’O.J. Simpson. Où Ellroy décortique l’affaire O.J. Simpson, célèbre footballeur américain, qui fut accusé du meurtre de sa femme et de son amant, assassinés en 1994. Ellroy revient sur la polémique liés aux tensions raciales très prégnantes à Los Angeles, pour des raisons historiques. Texte très intéressant d’un point de vue sociologique.
Les mauvais garçons d’Hollywood. Où Ellroy parle de Curtis Hanson, le réalisateur de L.A.Confidential. Il raconte comment Curtis s’est intéressé au cinéma et comment Ellroy l’a rencontré sur le tournage du film. Pas trouvé le texte hyper passionnant mais on y apprend quelques détails sordides de la vie d’Ellroy avant qu’il devienne écrivain (loin d’être un enfant de cœur, c’est le moins que l’on puisse dire).
Complot à Hollywood. Nouvelle dont le héros est Dick Contino, accordéoniste ayant réellement existé et auquel Ellroy a déjà consacré un court roman Dick Contino’s Blues. Si ce roman est basé sur des faits réels, la nouvelle quant à elle est totalement imaginaire. Texte qui ne m’a pas accroché plus que ça.
Des cadavres dans le décor. La boucle est bouclée avec ce texte fort où Ellroy relate son accès au dossier de sa mère. En parallèle, il raconte l’histoire du meurtre d’une mère de famille qui se passe dans la même ville où la sienne a été assassinée. Il participera à l’enquête. Les textes où Ellroy parle de l’histoire de sa mère sont vraiment très émouvants et très prenants, ce qui me donne envie de m’attaquer à Ma part d’ombres, livre qu’il a consacré entièrement au sujet.
Informations éditoriales
Publié pour la première fois en 1998. 1998 pour la présente traduction aux Éditions Payot & Rivages. Traduit de l’américain par Jean-Paul Gratias. Titre original : Crime Wave. 254 pages.
Pour aller plus loin
Impressions : Le dahlia noir. L.A. Confidential.
Le révérend Ellroy ;o)) Il a fait fort sur ce coup là. Personnage truculent, auteur de génie, plume torturée et crue. Voilà l'un des plus grands de la littérature Américaine contemporaine.
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Bien d'accord avec toi. L'extrait m'a bien fait marrer.
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