Impressions.
Lum’en est un planet opera comme je les aime avec ses rencontres et ses découvertes étonnantes. Les préoccupations écologiques sont au centre de l’histoire. Celle-ci, bien que classique (la spoliation d’une planète par une multinationale), m’a entraînée dans son sillage avec une satisfaction palpable. Que demander de plus ?
Garance, planète à coloniser
Lum’en c’est l’histoire de la colonisation et de la décolonisation d’une planète : Garance. Les déplacements spatiaux sont régis par les portes de Vangk, ce qui permet une expansion rapide de l’être humain dans l’univers. Au grand dam de planètes jusque là inexplorées qui se voient spoliées de leurs richesses sans considération aucune pour la faune et la flore locale.
L’histoire de Garance nous est racontée sous forme de fix-up. Chaque histoire est relativement indépendante mais a un lien historique avec les précédentes : le temps avance et l’histoire de la planète aussi. Mais Garance est aussi occupée par une entité plus ancienne, prisonnière sous la terre, qui tente désespérément d’entrer en contact avec les colons, qui n’ont aucune conscience de sa présence. Les histoires de Garance sont entrecoupés de textes plus courts racontant les vaines tentatives de communication de Lum’en.
Des pilas en veux-tu en voilà
J’ai aimé dans Lum’en ce que j’aime dans le planet/space opera en général : le plaisir de la découverte d’un monde inconnu. Un monde créé avec amour et avec précision par son auteur, avec l’envie de nous étonner, de nous interpeller. Ainsi, en particulier (mais pas que !), le texte La clairière des dieux bruyants qui commence du point de vue des pilas, des êtres vivants sur cette planète et dont l’habitat est menacé par les activités humaines. Les pilas communiquent par des taches de couleurs sur leur peau, ce qui rend la narration tout à fait fascinante et pleine de poésie.
Dans Lum’en, l’écologie est au centre des préoccupations de l’auteur. L’intrigue tourne autour de l’abattage industriel de son écosystème, à savoir les caliciers, sortes d’arbres-coraux vivant en parfaite symbiose avec les pilas. Au fil des textes et des ans, on verra comment la contestation émerge et les différentes orientations qu’elle prend. Les personnages principaux changent à chaque texte, mais cela n’empêche pas l’identification et de ce fait les émotions.
A cela il faut ajouter l’entité Lum’en, qui bien que très discrète (à son grand désarroi et au nôtre) durant la majeure partie de l’histoire, n’en demeure pas moins un maillon essentiel dans l’avenir de la planète.
Et toi, cher lecteur, chère lectrice ? Comptes-tu lire ce livre ? Ou bien l’as-tu déjà lu ? As-tu, toi aussi, été complètement fasciné par cette planète ?
Informations éditoriales
Ecrit par Laurent Genefort. Publié au Bélial’ en 2015. Illustration de couverture par Manchu. 313 pages, soit 2.4 cm d’épaisseur.
Pour aller plus loin
Lum’en a obtenu le Grand Prix de l’Imaginaire 2016, le prix Julia Verlanger 2015, le Rosny aîné 2016. Excusez du peu.
D’autres avis : Lune, La prophétie des ânes, Naufragé volontaire, Le post-it sfff, ou signalez-vous en commentaire.
La photo d’introduction a été prise par moi-même et est sous licence Creative Commons BY-NC-ND 3.0
La photo d’introduction a été prise par moi-même et est sous licence Creative Commons BY-NC-ND 3.0
![]() |
Première et unique participation |
![]() |
Première et unique participation |
![]() |
Deuxième participation Item 14 |
Mais mais mais… Ça rappelle Avatar!! 🙂
(Je suis une grande hystérique d'Avatar!)
J’aimeJ’aime
J'avais beaucoup aimé aussi. ET le monde crée par Laurent Genefort est effectivement très poétique!
Les pilas sont extras et émouvants
J’aimeJ’aime
Je lirai très certainement Lum'en aussi, mais d'abord je dois lire Omale ! les deux intégrales grand format attendent dans ma bibli depuis assez longtemps (quand on lit dans les transports, ce n'est pas le format le plus favorable…)
J’aimeJ’aime
Tu me l'a vendu !! Je crois que je vais le mettre dans ma liste de lecture pour mon mémoire :3
J’aimeJ’aime
Très bon roman en effet, qui commence d'ailleurs a être bardé de prix en tous genres ! 🙂
J’aimeJ’aime
Oui mais de loin alors.
(J'ai cru comprendre :p)
J’aimeJ’aime
++ d'accord avec toi ^^
J’aimeJ’aime
Lum'en se passe dans le même univers qu'Omale. Enfin il y a aussi le truc avec les portes de Vangk, mais c'est le seul lien. Et l'écriture de l'auteur qui reste pareille à elle-même.
J’aimeJ’aime
Oh oui ?
Il a quoi comme sujet ton mémoire ? Je crois me souvenir que tu en avais déjà parlé mais j'ai oublié.
J’aimeJ’aime
Tout à fait, 3 à ce jour 🙂
J’aimeJ’aime
Yep, Genefort est grand !
J’aimeJ’aime
Tu le vends bien (mais faut que je m'occupe du tome 2 d'Omale d'abord ^^).
J’aimeJ’aime
C'est vrai qu'il est chouette ce fix-up même si pour le coup il m'a moins plu que le premier roman d'Omale ^^
J’aimeJ’aime
Je préfère Omale aussi mais il est rudement chouette tout de même ^^
J’aimeJ’aime
Je te le prête même, si tu veux :p
J’aimeJ’aime
Et très chouette à écouter en conférence !
J’aimeJ’aime
J'avais bien aimé cette lecture aussi. Tant la construction globale (fix-up), que le voyage sur cette planète. C'est assez réussi.
J’aimeJ’aime
Je l'ai sur la pàl depuis quelques temps, et vu comme j'ai aimé Omale, je compte carrément le lire ! 🙂
J’aimeJ’aime