Brèves impressions.
Retour à une narration à la première personne, comme dans Le Dahlia Noir, la boucle est bouclée. White Jazz est dans la continuité directe de L.A. Confidential et de Le Grand Nulle Part, Le Dahlia Noir étant un peu à part.
On y retrouve des personnages communs, surtout l’incoutournable Dudley Smith, l’incarnation du flic-gangster qui nous renvoie continuellement la question : « mais p… où sont les bons et où sont les méchants ??? » Ça c’est James Ellroy. Même les « gentils » ne sont pas des enfants de cœur, ils en ont gros sur la conscience, ils sont corrompus, tueurs, avides de pouvoir, alcooliques, violents. White Jazz est, à ce niveau, en tout point pareil aux trois précédents.
« Souvenez-vous, c’est ici que vous l’avez entendu la première fois : silence et discrétion, vite fait, bien fait, ce ne sera pas répété, et “très Indiscret” ! »
La différence est totalement subjective : j’ai moins aimé. La montée en puissance de l’intrigue avant le carnage final m’a beaucoup moins accroché. L’écriture est également difficile, le côté j’écris-comme-je-pense du narrateur étant parfois ardu à suivre.
En conclusion, mon préféré du Quatuor de Los Angeles restera Le Grand Nulle Part
Informations éditoriales
Quatrième volume du Quatuor de Los Angeles. Publication en anglais : 1991. Publication en français : 1991. Éditions : Rivages, Payot & Rivages. Traduction : Freddy Michalski. 537 pages.
Pour aller plus loin
Mes impressions: Le dalhia noir. Le grand nulle part. L.A. Confidential.
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