
Carrie est le premier roman publié de Stephen King, que ce soit en anglais ou en français. C’est NRF (Gallimard) qui se colle à la première publication en grand format avant qu’Albin Michel reprenne les droits en 1994. Les droits poche passe logiquement de J’ai Lu au Livre de Poche. Le roman est paru en 1974 aux US et en 1976 en France. Il a été traduit par Henri Robillot. Je l’ai relu et je vous en touche un certain nombre de mots.
Résumé
Carrie White est une adolescente vivant avec sa mère. A l’école, elle est le souffre-douleur des autres élèves : inadaptée, mal fagotée, une mère bigote, ça n’aide pas à se faire des amis. Dans les douches des filles, Carrie se met à avoir ses règles. C’est la première fois, elle n’aucune idée de ce qui lui arrive, elle panique, les autres filles se foutent de sa balle et se mettent à lui jeter des tampons à la gueule. L’expérience corporelle et sociale est traumatisante. Alors qu’elle rentre chez elle après avoir été prise en charge par la prof de sports, elle prend conscience qu’elle est capable de déplacer les objets par la pensée.
Sue Snell, une camarade de classe repentie de sa participation au lynchage menstruel public de Carrie se met en tête de renoncer au bal de promo pour permettre à Carrie d’y aller avec Tommy Ross, son petit ami (à Sue obviously). Qu’est-ce qui pourrait mal se passer ?
La genèse de Carrie
En 1972, Stephen King et sa famille vivent dans des conditions précaires. Ils habitent une caravane. Lui cumule deux jobs et écrit des nouvelles pour des revues sur le temps qu’il lui reste. Tabitha, sa femme, et lui ont deux enfants en bas âge. A ce stade, Stephen King a déjà écrit 4 romans, dont 3 ont été refusés par les éditeurs (Rage, Marche ou crève et Running Man). Il n’a pas envoyé la quatrième, Blaze, car il le trouvait trop mauvais.
Répondant au défi d’un ami d’écrire un texte d’un point de vue féminin, il tape sur la machine à écrire de sa femme un brouillon de trois pages qui pose les bases de Carrie. Il se rappelle d’un job d’étudiant dans une université où il devait nettoyer les douches des filles, équipées de distributeurs de tampons hygiéniques (les douches pas les filles, obviously). Fascinant pour un jeune homme. Dans la tête de King, ça mène à la création d’une histoire horrifique. En parallèle, il se rappelle d’un article dans un magazine qui parle de pouvoirs télékinésiques. On mélange, on assaisonne et hop, il en sort Carrie !
Le brouillon finit à la poubelle. D’une part, à l’époque, il privilégie les textes courts car il a besoin de thunes et seules ses nouvelles se vendent et cette histoire demande plus qu’un format nouvelle. D’autre part il n’aime pas trop son personnage principal et ne se sent pas d’écrire d’un point de vue féminin. Mais Tabitha récupère l’ébauche et, après l’avoir lue, l’incite à poursuivre.
La réponse pour la soumission de son manuscrit lui parvint par télégramme car les King n’ont même pas le téléphone : « Bingo. Carrie officially a Doubleday book. 2500$ against royalties. Call for glorious details. The future lies ahead » (Stephen King: A Complete Exploration of His Work, Life, and Influences, Bev Vincent, p.26). Avec les 2500$, les King achètent une voiture. Mais avant même que le livre ne sorte en grand format, les droits sur la parution poche sont vendus 400 000$, sortant définitivement la famille King du besoin. Sa première action sera d’aller sortir sa mère mourant d’un cancer de son job pour qu’elle puisse enfin se reposer. Celle-ci décèdera avant la publication de Carrie.
Le roman se vend à 13 000 exemplaires en grand format en 1974 l’année de sa sortie. C’est honorable mais pas exceptionnel. Mais l’adaptation par Brian De Palma sort dans les salles et là c’est le jackpot. Le livre se vend à plus d’un million d’exemplaires en format poche. Nous sommes en 1976 et l’avenir est à portée de mains.
Forme du texte
La particularité de la forme de Carrie est qu’il utilise des coupures de presse, des extraits de livres ou d’articles (pseudo)-scientifiques, des rapports, des témoignages, voire des inscriptions ou des affiches. Initialement, King aurait ajouté ces inserts pour rallonger le texte qui était un peu court pour faire un roman. Dans tous les cas, ils fonctionnent très bien et ajoutent au texte une tension dramatique que Zola lui-même appréciait beaucoup : annoncer haut, fort et en avance que tout cela va très mal se terminer.
Le roman ne contient pas de chapitres, mais trois parties. Les deux premières, Le jeu du sang et Le bal, racontent l’histoire de Carrie de la scène de la douche à la mort de la jeune femme. La troisième partie est un assemblage de coupures de presse, d’extrait de rapport et de livres sur la « TK ». Très courte, elle sert en quelque sorte d’épilogue .
Pour le reste, je vais être… critique. Je trouve ce texte assez mal écrit. Comme je l’ai lu en français, je ne peux pas vraiment faire la part des choses avec la traduction. Les phrases sont souvent bateau et un peu simplistes. Des répétitions. Un usage récurrent d’un vocabulaire désuet : « ours » pour désigner les règles, « chagatte », « pedzouille ». Ok on est dans les années 70 mais moi ça m’a fait au mieux hurler de rire (pedzouille, seriously ?) au pire complètement sortir de l’histoire. On a aussi un « nègre » dans un extrait de faux livre publié en 1980. Je ne m’avance pas sur sa pertinence ou non, je n’ai aucune idée de quand l’usage de ce mot est devenu plus que déplacé.
On trouve aussi dans ce livre des erreurs en tous genres qui sont exactement les mêmes en 2022 que celles de mon édition de 1995… Par exemple : « C’est toi qui est belle », « Tu peux m’en croire », un « Oui ? » pour un « Qui ? », « Le disjoncteur principal du courant force, je suppose » oui c’est une vraie phrase, ça ne veut rien dire? Exception faite de la lettre d’Amélia Jenks à sa sœur à la toute fin du livre, dont les fautes sont volontaires, c’est douloureux. La première édition de ce livre en français date de 1976. Il s’en est vendu des palettes entières. Personne pour passer un petit coup de lustre là-dessus ?
***Spoiler alert : à partir d’ici, si vous n’avez pas lu le livre, je ne réponds plus de rien. Reprenez votre lecture au paragraphe de conclusion (en gras)***
Fond du texte
Le livre commence d’entrée de jeu avec la célèbre scène de la douche… euh non pas celle-là, la scène des douches des filles dans le gymnase de la ville fictive de Chamberlain. Malgré l’écriture maladroite, cette scène est très efficace. La description des filles prenant leur douche est cependant un brin caricaturale :
Les filles avaient joué au volley-ball pendant la récréation et leur transpiration était légère et fraiche.
ou encore :
Elles s’étiraient, ondulaient sous le jaillissement d’eau chaude, poussaient des glapissements, s’aspergeaient, se glissaient des pain de savon blanc.
Mais entre deux aisselles fraicheur Narta, King décrit Carrie en termes peu flatteurs :
Carrie se tenait massivement plantée au milieu d’elles, grenouille bœuf parmi les cygnes. Elle était courteaude, épaisse ; avec la nuque, les épaules et les fesses constellées de taches de son et ses cheveux trempés dépourvus de couleur. Ses mèches plates collées au visage, dégoulinantes, maussades, elle restait plantée là, tête penchée, ruisselante, inerte sous la douche. Elle avait tout de la victime expiatoire, du souffre-douleur, du canard boiteux, de la fille qu’on met en boite à chaque instant, qui croit aux tasses à anse pour gauchers, et la réalité correspondait aux apparences.
Très vite la scène tourne au harcèlement quand Carrie se met à avoir ses règles au milieu de toutes et que les autres filles dans une cruauté malveillante se mettent à lui jeter des tampons. Cette scène dure quelques pages et est d’une violence psychologique extrême. C’est pour moi l’une des meilleures scènes du livre, dans ce qu’elle décrit les mécanismes sociaux du harcèlement scolaire.
De là on va suivre 3 fils narratifs parallèles :
- Carrie White qu’on suit dans sa vie quotidienne faite d’abus de la part de sa mère qui l’enferme dans un cagibi lorsqu’elle estime qu’elle a fauté et la force à prier pendant des heures mais aussi dans sa découverte de ses pouvoirs télékinétiques. Ses pouvoirs changent peu à peu la donne et vont lui donner confiance, entre autres pour tenir tête à sa mère.
- Sue Snell qui a participé à la scène des tampons et en ressent une grande honte. Elle échafaude un plan bienveillant destiné à réparer son implication dans cette histoire : elle se retire du bal de promo pour laisser son petit ami inviter Carrie. Celui-ci accepte. Carrie aussi. Carrie ira au bal de promo avec Tommy.
- Chris Hargensen qui a aussi participé à la scène des tampons et n’en ressent aucune honte. Elle échafaude un plan malveillant destiné à se venger de la punition qu’elle a reçue suite à l’affaire. Elle s’allie avec son petit ami du moment, une petite frappe locale, pour faire à Carrie un sale coup dont elle ne se relèvera pas (la ville non plus).
Dans la seconde partie, on voit une Carrie transfigurée : elle est devenu jolie, socialise avec quelques camarades de classe et se montre charmante avec Tommy qui se comporte comme un gentleman. Mais le conte de fées ne va pas durer. Le plan de Chris et Billy, que King nous a montré avant qu’il ne survienne, se déroule à merveille et bientôt ce sont les éclats de rire qui résonnent dans la salle de bal devant une Carrie couverte de sang de cochon. C’est là qu’elle bascule complètement et va entreprendre de détruire tout sur son passage.
Du sang de cochon pour une cochonne.
Les quelques 100 dernières pages du livre sont un carnage. King nous raconte la soirée de l’enfer des trois points de vue susnommés. Les témoignages qui entrecoupent le récit mettent en lumière certains évènements. King ajoute une touche de télépathie que j’ai trouvé too much (par exemple Sue sent où elle doit aller chercher Carrie, les habitants de la ville savent inconsciemment que c’est Carrie qui fout le dawa).
La troisième partie épilogue me semble complètement dispensable, dans le sens où présent ou pas, ça ne change rien au récit. Le propos, transmis uniquement sous forme de rapports, de témoignages et de lettres nous suggère que les pouvoirs de Carrie ne sont pas un cas isolé. Ca fait un peu cliché de fin de film d’horreur, genre comme le plan sur l’œuf à la fin du Godzilla d’Emmerich. Je ne crois pas que King avait spécialement dans l’idée de faire une suite. A mon avis, il a juste utilisé un gimmick bien connu.
Pour moi l’intérêt du livre réside principalement dans ses thématiques et sa structure redoutablement efficace. Malheureusement, le texte pâtit de la maladresse de son écriture. King dit lui-même de ce roman (Stephen King de A à Z, p.39): « Je ne dis pas que Carrie est mauvais, et je ne le renie pas. Le roman a fait de moi une star, mais c’est un livre de jeunesse. Rétrospectivement, il me fait penser à un cookie préparé par un étudiant qui a bon goût, mais est un peu gras, et brûlé en-dessous ». Voilà qui est bien résumé.
Informations éditoriales
Roman écrit par Stephen King. Publié pour la première fois en 1974. Publié en français en 1976 chez Gallimard. Traduit de l’anglais (américain) par Henri Robillot. Illustration de couverture par Studio LGF, Moorsky/iStock. 282 pages.
Pour aller plus loin
Mon billet d’intention de relire Stephen King.
Références pour la première partie du billet : Podcast le King de l’horreur par Gorian Delpature. Tout sur Stephen King par George Beahm. Stephen King de A à Z par George Beahm. Stephen King: A Complete Exploration of His Work, Life, and Influences par Bev Vincent. Stephen King la bibliographie par Alain Sprauel.
D’autres avis : signalez-vous en commentaire
Et comme disait Hitch, le maître à penser de DePalma, de mauvais romans font parfois de bons films.
A vos vidéos :p
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Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est un mauvais roman, il est mal écrit, le fond est très intéressant .
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Comme quelques PK Dick parfois aussi…mais c’est ça les auteurs prolifiques aussi.
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On me l’a souvent recommandé mais étant très sensible à la qualité du texte, j’ai vraiment peur que le style me rebute ! À voir en livre audio où je suis plus tolérante sur ce point…
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Ha oui en audio ça peut le faire. Je ne sais s’il existe par contre.
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Je pense mais je regarderai 🙂
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Heeey!!! Je suis à jour! (bon pas pour la rédac de mon avis, mais ça c’est un autre problème)…. (et devine qui est en train de terminer Salem) 😉
J’ai bien aimé relire ce Carrie et dès le début tu (re)prends conscience quand même de la violence de l’histoire (au delà du côté fantastique). Pour moi c’est un livre qui doit être vu en classe pour évoquer le thème du harcèlement… ce qu’une victime vit…. jusqu’à l’explosion finale (ok… peu de chance que des jeunes harcelés -et moins jeunes- brûlent des gens avec leurs yeux….. mais le harcèlement peut pousser à faire des choses très graves).
Au niveau du découpage, oui c’est vrai que la dernière partie est sans doute dispensable. Et sur le plan de l’écriture, j’y ai trouvé aussi quelques « longueurs » parfois.
mais dans l’ensemble, j’étais contente de le découvrir sous cet angle.
Ton image du cookie est bien choisie 😉
(bon alors, t’as programmé le suivant?) 😉
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En général ça pousse plus souvent au suicide qu’à incendier une ville entière en effet. Et c’est bien utile de le rappeler.
L’image du cookie est de King qui fait son autocritique.
(mais oui tout à fait : normalement je lis Salem en décembre, mais pour la suite je ne sais pas, peut être Shining cet été ?)
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C’est comme ca que je le voyais (la destruction)…suicide ou parfois aussi tristement massacre de masse (oooh c’est glauque… mais parfois trop reel).
Wais je trouve que ca peut « éveiller les consciences ».
Mais la violence de la scene d’entrée quoi…
Oooh en été pour salem?!?
Ca retarde ton challenge… mais il est top pour la periode halloween/toussaint.
(J’etais contente de le lire maintenant)
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En été pour Shining, peut être je ne m’avance pas, ça dépend de mes rattrapages PSF mais si j’ai de la place de le caler c’est bien en été. Je ne suis pas très sensible aux saisons etc pour lire les livres, à quelques exceptions près. De plus septembre, octobre novembre c’est rentrée littéraire et c’est trop compliqué de caser une relecture ces mois-là. J’avais fait l’exception pour Carrie car je voulais lancer mon défi le jour de l’anniversaire de King.
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Et donc en fait…. je ne sais pas lire 😉 J’avais lu (et répondu) été pour Salem….
Je me disais aussi que ça faisait loin pour la deuxième lecture (quoique bon… ya pas d’obligation à faire une indigestion).
Je ne pense pas être « sensible » aux saisons… mais parfois en lisant un livre, je me dis « aah il aurait été bien avec un plaid en automne celui là » (ou autre). Je pense notamment au Louise Penny (qui sont souvent cosy-hiver).
mais du coup, avec Salem, je me trouvais pile poil dans l’ambiance. (ok… la toussaint/halloween sont déjà passés depuis longtemps mais bon ;-))
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Oui un peu pareil et parfois l’occasion fait le larron. Genre lire Shining en plein hiver dans un hôtel isolé dans les montagnes du Colorado. Oh… Wait… 🤔
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Un des rares King que j’ai lu, et je n’avais pas aimé. C’était il y a longtemps et ça n’est de toute façon pas vraiment un livre pour moi, mais vu ce que tu en dis je pense que je n’aimerais pas beaucoup plus aujourd’hui. 😅
Au contraire de ton billet. Outre ton analyse, évidemment, l’ajout de la genèse et des diverses infos sur King, c’est vraiment intéressant.
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Question is : quels autres King tu as lu ? 😀
Super si c’est intéressant, j’ai l’intention de le faire pour chaque (si j’ai matière à, mais je ne m’inquiète pas trop)
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Par ordre croissant d’appréciation : « 22/11/63 », « Les Yeux du dragon », et « La Tour sombre ».
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ok ok, intéressant ^^
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C’était le premier roman de Stephen King que j’ai lu, et je me rappelle à quel point j’avais adoré à l’époque ! Adolescente harcelée (même si ça n’était pas au même point que ce que subit Carrie, heureusement), je dois dire que cette histoire a résonné avec ce que je vivais à l’époque. Je ne l’ai pas relu depuis longtemps, mais déjà le vocabulaire daté m’avait interloquée. Une traduction révisée serait bienvenue. Et oui, ce n’est pas un bon roman, mais comme tu le soulignes, les thématiques font qu’il n’est pas non plus complètement mauvais.
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Ha oui je comprends, ça a dû te faire un sacré effet. Mais je pense en effet que la meilleure période pour lire ce King c’est l’adolescence c’est là qu’il a le plus de chance de frapper juste. Je plussoie pour la révision de la traduction.
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Comme je n’avais pas aimé le film, je n’ai jamais voulu lire le roman… Mais j’ai lu d’autres titres…
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Tu as lu lesquels ?
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Cujo, Christine, Simetierre, plus récemment Brume. Vus en film ou série : Carrie, Christine, Misery, La ligne verte, Running Man, Dôme. J’en ai peut-être oublié…
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Tu en as lu pas mal !
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Surtout dans les années 80, beaucoup moins ensuite !
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Ta chronique est super, j’adore tout ce contexte autour de la génèse du roman 😉 Bon par contre, c’est noté de ne pas entamer King par celui-ci si je tente une redécouverte ^^
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Merci !
Sage décision ^^
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C’est marrant, ce livre est tellement ancré dans l’imaginaire collectif que j’y fais souvent référence, alors que je ne l’ai jamais lu ^^
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C’est clair !
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Super billet. Merci. Ça a l’air tellement puissant malgré les défauts que tu soulignes. J’adore comment King en parle. 🍪
« Je l’ai relu et je vous en touche un certain nombre de mots » –> Un nombre de mots certain, hihi! (Mais que de la qualité!!)
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J’avoue cette image est assez parlante ^^
J’ai dépensé sans compter 😬
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🦖🦖
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Je me souviens en vacances en Sardaigne, du film diffusé et d’avoir aperçu quelques extraits et j’étais intriguée mais effrayée (bon j’étais petite hein).
Et comme je viens de vérifier les King que j’avais en ebook, ben jackpot ma prochaine lecture sera celle-ci car envie d’un King depuis 15 jours ^^
J’apprécie ton billet pour ton point de vue sur le titre (forme et fond) mais aussi pour l’histoire autour. C’est un peu poignant ce vécu, notamment pour la mère de King.
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Parfait, bonne lecture alors ^^
King a une vie assez « romanesque » si je puis dire, en tout cas dans l’enfance et le début de sa vie adulte, il y a beaucoup d’anecdotes liées à ses romans. Je verrais bien un biopic un jour d’ailleurs 🤣
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Voilà je l’ai lu. Totalement prise par l’histoire.
Il y a vraiment un truc chez King avec les gamins souffre-douleurs.
Et le bad guy m’a rappelé celui de ÇA.
Je comprends l’adaptation, c’est très cinematique.
Bon le moins, ce sont les pensées entre parenthèses, au milieu de la phrase. Et sur la fin, un nombre de coquilles faramineux.
Oui les 1ers romans de King mériteraient de nouvelles traductions. En tout cas ça ne leur ferait pas de mal.
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Oh génial tu as fait vite !
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Oui et c’est chouette de lire avec envie 🙂
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Je l’ai lu il y a plusieurs années et je n’en garde pas beaucoup de souvenirs alors que souvent, j’adore les livres de King.
Ton article est très intéressant, j’ai adoré découvrir les dessous de l’écriture et édition de Carrie.
Il faudrait que je le relise.
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Merci ! Bonne relecture ^^
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Très intéressant merci. C’est un des Stephen King que j’ai lu, la scène du début dans les douches m’a traumatisée (limite plus que tout le reste du bouquin 😅).
Pour la non correction des coquilles c’est assez typique des rééditions en poche hélas, j’ai quelques autres exemples sous la main 😑
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C’est clairement la scène la plus trash du livre. En fait ça a changé d’éditeur en grand format aussi et été réédités je sais pas combien de fois. A ce level-là je trouve que ça devient peu excusable, surtout pour un auteur qui vend autant.
Mais bon à côté du charcutage de Salem, Carrie est un chef d’œuvre de traduction et correction XD
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J’ai beaucoup aimé ce roman bien que l’écriture (tout du moins la traduction) ne soit en effet pas fameuse. Je suis surprise que ça n’ait pas été retraduit depuis. Oh et, oui, la toute fin est de trop, d’autant plus qu’il n’y a pas de suite !
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Oui ça me surprend beaucoup aussi, ce d’autant qu’ils ont revu celle de Salem (qui était il est vrai bien plus problématique) et que le livre est plutôt court.
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« Salem » que je n’ai toujours pas lu, je note donc de le lire dans sa dernière traduction, merci 😉
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Oui, surtout 😅 Faut éviter les Pocket qui doivent encore se trouver en seconde main.
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J’en ai récupéré quelques-uns dans la famille mais pas celui-ci donc, pour « Salem », c’est bien noté 😉
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