
Shining est le troisième roman publié de Stephen King, que ce soit en anglais ou en français. C’est Alta qui s’y colle pour la publication en grand format (1979) et J’ai Lu pour le poche (1981) avant que Jean-Claude Lattès (en 1988) et Le Livre de Poche (en 2007) reprennent le flambeau. Malheureusement sans replacer les deux chapitres qui ont été sucrés par Alta à la traduction en français (encore eux). On se donne rendez-vous à l’Overlook dans le Colorado, au jour de la fermeture annuelle de l’hôtel pour un hiver terrifiant…
De quoi Shining parle ?
Récemment viré de son poste de professeur dans un lycée pour avoir frappé un élève, Jack Torrance accepte un boulot de gardien dans un hôtel pour l’hiver. L’occasion de finir sa pièce de théâtre et de prouver à sa famille qu’il a repris le contrôle de lui-même et de son problème avec l’alcool. Wendy, sa femme et Danny son fils de 5 ans l’accompagneront. L’hôtel est très isolé et complètement coupé du monde au plus fort de l’hiver.
Au moment de s’installer, le petit Danny qui a des pouvoirs, le « shining« , qui lui permettent de voir des entrefilets de l’avenir et de voir les morts, reçoit des grosses vibes hyper négatives de la part de l’hôtel, qui s’avère hanté et corrompu de la chaudière aux buis taillés en forme d’animaux en passant par la chambre 217 et la suite présidentielle. Mais l’hôtel a tout l’hiver pour tenter de s’emparer de l’esprit le plus faible de ses trois locataires, à savoir Jack Torrance et le retourner contre sa famille.
Petit con prétentieux, pensa Jack Torrance. Ullman mesurait tout juste un mètre soixante et il avait les gestes brusques et secs des hommes petits et gros. La raie de ses cheveux était impeccable, son complet sombre strict mais rassurant. Tout en lui disait au client : « Je suis à vous, je vous écoute » et aux employés, plus sèchement : « Attention, je vous ai à l’œil. » Il avait piqué un œillet rouge à sa boutonnière, peut-être pour éviter qu’on ne le prît pour un croque-mort.
(incipit)
La genèse de Shining
On a laissé Stephen King tiré de ses embarras financiers après la publication de Carrie et Salem. En 1974, la famille King déménage à Boulder, Colorado, destination choisie au pifomètre. L’objectif est pour King d’écrire un roman à clé « The house of Value Street », qui ne verra jamais le jour. En lieu et place, de son séjour boulderien émergera un de ses plus emblématiques romans : Shining. Comment l’idée décrire ce roman d’hôtel hanté lui est venue ?
Sa femme et lui font un séjour d’une nuit au Stanley Hotel, au Nord de Boulder alors qu’il s’apprête à fermer pour l’hiver. Ils sont les seuls hôtes et évoluent dans un environnement fantomatique : une salle de restaurant avec toutes les chaises retournées sur les tables sauf la leur, un orchestre qui joue pour eux seuls. Ils dorment dans la chambre 217. Pendant la nuit, il rêve que son petit garçon, Joe, se fait pourchasser par une lance incendie dans les couloirs de l’hôtel. A la fin de la nuit, un plan du roman émerge dans le cerveau de King.

Le roman s’écrit tout seul dans un bureau avec vue sur les montagnes Flatiron. King est galvanisé par son roman et le premier jet est écrit en 3/4 mois.
A l’époque, King a de gros problèmes de boisson. Il explique en interview avoir ressenti de la rage pour sa famille et la culpabilité qui va avec. Mais il n’a fait le lien avec Jack Torrance qu’après avoir arrêté de boire. Voici ce qu’il dit :
By making Jack Torrance a drinker… I found myself able to look around a dark corner and to see myself as I could have been, under the right set of circumstances ».
Parce que le sujet de Shining est bien la dégringolade d’un homme et la destruction de sa famille à cause de son addiction à l’alcool, transfigurée ici par le pouvoir que l’hôtel exerce sur lui. Nous y reviendrons dans la dernière partie de cette chronique.
Traduction à la hache
Une fois encore la traduction massacre à la tronçonneuse a encore frappé. Cette fois, ce sont deux chapitres qui en font les frais : les chapitres 32 (La chambre à coucher) et 33 (Le scooter des neiges) sont sérieusement tronqués. Cette information peut être trouvée dans la très complète bibliographie d’Alain Sprauel, dont je suis définitivement ravie de l’acquisition. Autant pour Salem j’étais au courant, autant pour Shining je suis complètement tombée des nues. Je trouve que cela participe au mépris des éditeurs pour ce romancier qui malgré les palettes entières de ses romans qui se vendent chaque année se retrouve avec des traductions de seconde zone. Celle de Shining ne fait pas défaut de scories (« mal des blédards », svp, ça n’a aucun sens dans ce contexte, en plus le terme blédard est péjoratif, « ils rentrèrent à l’intérieur », …).
Heureusement, les lecteurs vont enfin voir cette erreur réparée, 44 ans après sa traduction initiale (ça se pose là, c’est plus vieux que moi), 38 après le passage chez Jean-Claude Lattès puisque Shining ressortira dans une nouvelle traduction le 2 novembre prochain (c’est ballot, si j’avais su j’aurais attendu cet hiver pour le relire). Le livre est annoncé en collector tirage limité. Alors, tout de même, j’espère qu’ils vont le ressortir en poche par la suite… Voir les infos sur le site de Stephen King France.
Dans tous les cas, j’ai précommandé cette édition car j’aime les textes intégraux et j’aimerais bien savoir s’ils vont changer « mal des blédards » 👀
Influences
Shining est influencé principalement par quatre textes, aux dires de l’auteur:
- Edgar Alan Poe avec La chute de la maison Usher et surtout la nouvelle Le masque de la Mort Rouge dont une citation figure en épigraphe du roman (décidément King kiffe Poe, il est déjà dans les influences de Salem)
- Shirley Jackson avec La maison hantée et Le cadran solaire (le nom de famille de Dick Halloran est une allusion à la maison Halloran)
Tout cela me donne évidemment très envie de relire Poe et d’enfin, purée qu’est-ce que j’attends, de lire Shirley Jackson.
Le « Shining » quant à lui serait issu de la chanson Instant Karma de John Lennon :
But we all shine on
Like the moon and the stars and the sun
And we all shine on
Come on and on and on on on
J’avoue je ne vois pas trop rapport avec la choucroute ; si ça se trouve la chanson passait à la radio et ça a donné l’idée à King d’appeler le pouvoir de Danny le « shining ». De là, le premier titre français « L’enfant lumière » qui a fait office de sous-titre pendant quelques réimpressions après que la sortie du film ait propulsé le titre original anglais en français aussi. De nos jours, L’enfant lumière a complètement disparu.
Fond du texte au travers de ses personnages
Shining est un roman qui se passe pour l’essentiel en huis clos à quelques exceptions près.
Cette atmosphère qui centre l’action sur la famille nucléaire Jack – Wendy – Danny, fait qu’on se sent proche d’eux, de leurs sentiments, de leur passé aussi. Cette chronique sera donc orientée vers les personnages.
Commençons par Jack Torrance, par qui cette histoire arrive. Jack est alcoolique, repenti quand l’histoire commence, et à des problèmes de gestion de sa colère et peut s’avérer violent. J’ai apprécie que King n’en fasse pas un monstre, même si c’est ce qu’il devient quand il vrille complètement. Le personnage est ambigu, il n’est pas mauvais intrinsèquement. Il aime sa famille mais a dérapé. Il essaie de se reprendre en main. Je trouve cela plus complexe et plus réaliste que la figure archétypale et binaire du gars qui tape sur son gosse et se comporte comme un malotru le reste du temps, tout du moins avant qu’il ne vrille complètement. King y adjoint une inéluctabilité que je trouve proche d’un personnage zolien dans toute sa splendeur (et surtout sa décadence) : on sait parfaitement dès le départ que ça va mal tourner.
Et pourtant, à travers toutes ces expériences, il n’avait pas eu le sentiment d’être un salaud. Au contraire, il se croyait un très brave type. Évidemment, ses accès de colère risquaient de lui attirer un jour de véritables ennuis, et il aurait intérêt à les maîtriser, ainsi que son faible pour l’alcool… Mais, avant d’être alcoolique, il avait été caractériel. Les deux infirmités devaient d’ailleurs se confondre quelque part dans les profondeurs de son être, là où il valait mieux ne pas mettre le nez.
On pourrait être tenté de déresponsabiliser Jack dans son basculement par un » c’est de la faute de l’hôtel ». Mais le fait est que Jack se laisse corrompre à cause de ses failles. Ce n’est jamais le cas de Wendy par exemple, qui a pourtant ses failles aussi. C’est là que l’emprise de l’hôtel sur Jack devient une métaphore de son alcoolisme. Paradoxalement, il n’y a pas une goutte d’alcool à l’Overlook.
Je citais plus haut Stephen King disant que, Jack, ça aurait pu être lui dans d’autres circonstances. Bien évidemment il y a l’alcoolisme. Mais également car Jack est un écrivain dont la carrière ressemble beaucoup aux débuts de King qui dû prendre un poste de professeur pour payer les factures et publia ses premiers textes dans des revues. Il y a le côté middle class fauchée aussi. On peut ainsi voir l’histoire de Jack comme une sorte d’uchronie personnelle dans l’univers fantastique de King.
Le personnage de Wendy est assez monolithique dans sa position de mère inquiète qui craint son mari mais l’aime en même temps ; son attention est focalisée sur le bien-être de Danny. Cependant, Wendy est un roc : elle fait preuve d’une détermination sans faille pour assurer la cohésion familiale et quand celle-ci est menacée, elle sait se rappeler que son fils est son unique préoccupation. Elle reste néanmoins le personnage que je trouve le moins intéressant, mais le fait que je sois peu intéressée par les problématiques d’une mère de famille peuvent jouer.
Danny quant à lui est un petit garçon de 5 ans. Troublé par les problèmes de ses parents mais aussi par ce pouvoir, le « shining« , qui lui donne une acuité hors du commun, il porte la part fantastique lumineuse du roman. L’hôtel veut s’emparer de lui car son pouvoir en fait une recrue de choix pour alimenter sa puissance. Mais Danny n’est qu’un petit garçon qui voit des choses qui sont beaucoup trop grosses pour lui. Le passé violent et corrompu de l’hôtel lui est exposé par des visions des morts violentes qui ont eu lieu en son sein. Il en est de même des évènements plus banals qu’il vit avec ses parents ; l’alcoolisme et la violence de son père, la menace du divorce qui plane au-dessus de la famille.
Couché dans son lit, les yeux ouverts, le bras gauche serrant son vieil ours fatigué (Pooh avait perdu un de ses yeux en boutons et sa bourre s’échappait par douzaine de coutures éclatées), Danny écoutait dormir ses parents dans leur chambre. Il avait le sentiment que, sans le vouloir, il montait la garde sur eux. C’était la nuit que le vent se mettait à hurler autour de l’aile ouest de l’hôtel. Il détestait tout particulièrement les nuits – elles étaient pires que tout.
Il est un autre personnage central à ce récit. Il s’agit bien sûr de l’hôtel Overlook qui porte la part sombre du fantastique du roman. King va réellement le personnifier. Il lui porte des intentions (malveillantes) et un impact sur la réalité, paradoxalement au travers des fantômes qui apparaissent à Danny et des visions fantasmagoriques auxquelles il parvient à donner de la substance aux yeux des trois protagonistes. La salle de bal et son horloge, le bar, la suite présidentielle, la chambre 217, le terrain de roque, les buis en forme d’animaux, et surtout le sous-sol, antre de la fameuse chaudière mais aussi des coupures de presse et autres documents dans lesquels Jack va se perdre sont autant de lieux emblématiques qui marquent la lecture.
Pour terminer, un petit mot sur Halloran, le cuisinier au sens moral indéfectible qui a le « shining » aussi mais moins puissant que celui de Danny. Le mec il va quand même traverser les US pour sortir de ses vacances floridiennes et se taper une tempête de neige pour aller sauver les miches à la famille Torrance. J’ai trouvé un peu dommage qu’il devienne un personnage point de vue à un moment du récit car cela nous fait sortir de la cellule familiale au moment le plus claustrophobique et terrifiant.
La vie, mon vieux, c’est pas de la tarte. Si vous n’avez pas le cœur solidement accroché, on vous réduira en bouillie avant que vous n’ayez trente ans.
En résumé, je n’ai pas été tout à fait aussi enthousiaste que j’aurais cru l’être en me basant sur mes souvenirs de lecture. Les thématiques du roman sont passionnantes et excellement bien traitées, la métaphore de l’alcoolisme, le lien avec le vécu de King, je kiffe tout ça. Mais j’ai trouvé que l’intrigue était délayée parfois. Par ailleurs et à nouveau, la traduction du texte est un réel problème.
Informations éditoriales
Roman écrit par Stephen King. Publié initialement en 1977. 1979 pour la publication française. Traduit de l’anglais (USA) par Joan Bernard (qui n’est crédité que sur la quatrième de couverture et pas du tout sur la page de titre, choix étonnant). Titre original : Shining. Illustration de couverture par Studio LGF freelanceartist/Shutterstock. . 575 pages.
Pour aller plus loin
Mon billet d’intention de relire Stephen King.
Mon avis sur: Carrie. Salem.
Références: Podcast le King de l’horreur par Gorian Delpature. Tout sur Stephen King par George Beahm. Stephen King de A à Z par George Beahm. Stephen King: A Complete Exploration of His Work, Life, and Influences par Bev Vincent. Stephen King la bibliographie par Alain Sprauel. Mad Movies Stephen King édition révisée en 2019. Bifrost n°80 spécial Stephen King. Podcast Le roi Stephen.
D’autres avis : Les chroniques de FeyGirl, ou signalez-vous en commentaire.
Terrible chronique!
Ton titre est génial 😉
Je viens de le finir aussi! Et manifestement, il m’a laissé une meilleure impression que lors de ma première lecture.
Pareil! J’ai vu l’info sur la nouvelle trad, alors que je venais de le commencer. J’espère aussi qu’il ressortira en poche. Maintenant, je ne sais pas si je vais le relire une 3ème fois…. ou dans 10-15 ans alors.
Et donc, je me disais que j’allais reprendre le clavier pour en parler (clavier que j’ai laissé un peu de côté), mais ta chronique me coupe les jambes 😉 AHAH Qu’est-ce que tu veux que je dise de plus.
tu as vraiment bien rédigé ça.
J’ai déjà enchaîné avec « Rage » (relecture aussi). Je fais le challenge avec la chronologie VO. (j’ai repris la liste sur le site Stephen King France).
J’en suis qu’à une cinquantaine de pages. Je l’avais lu il y a 10 ans, et j’ai quand même l’impression de le redécouvrir. Genre j’avais oublié le début.
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Je compte le parcourir, entre autre je vais aller direct à la page du mal des blédards parce que bon cette histoire m’hallucine tout de même.
Mais si reprends le clavier !! Qu’est-ce que c’est que ça, ton avis n’est pas mon avis. En tout cas au pire tu peux reprendre avec Rage, je ne vais pas le lire tout de suite celui-là :p C’est intéressant de faire avec l’autre chronologie, ça peut apporter un autre regard.
Je m’en souviens assez bien pour ma part. Au moment de Columbine ça a ravivé mes souvenirs.
Je n’ai appris que bien plus tard qu’il avait décidé de le retirer du commerce suite à ce massacre.
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J’ai hésité à « zapper » Rage parce que je l’ai lu il y a « peu » (lol, je ne me souvenais pas que ça faisait déjà 10 ans… ;-))
Oui je connaissais le background avec le retrait etc…
Je me réjouissais aussi de reprendre Danse Macabre, que j’ai lu.. baaah dans les années 90 😉
Je l’enchainerai sans doute. C’est la bonne période aussi. Lire pour se faire peur!
Wais wais, je vais essayer de m’y remettre. Il faut! Flemme AHAHAH!
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le syndrome du temps qui passe XD
C’est vrai c’est de saison. Je lis Danse Macabre en décembre normalement.
Est-ce qu’on va changer le paradigme de « faut vraiment que je reprenne Zola » par « faut vraiment que je reprenne le blog » ? XD
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AHAH! non évidemment! On garde les deux 😉
mais wais…. faut que je reprenne ZOla!
(je t’avais dit que j’avais recommencé le premier. Bon j’ai lu 20 pages mais bon… là c’est la saison du King quand même).
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Tu vas finir par y arriver j’en suis sûre ^^
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Je n’ai jamais lu l’auteur mais je tenterai bien a fortiori si une nouvelle traduction est prévue 🙂
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Cool ! C’est un de ses titres les plus emblématiques.
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C’est un vrai problème ces traductions !
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Oui malheureusement…
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Passionnante chronique. Je suis curieux de savoir ce que donnera la nouvelle traduction. Et merci d’avoir évoqué les buis pour que je puisse comprendre ton titre. ^^
Est-ce que c’est possible de lire ce roman sans imaginer Jack Torrance avec la tête de Jack Nicholson ?
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Ca ressemble en effet à une blague pour initié. Et ceux qui ont vu le film ne sont pas plus avancé.
« Est-ce que c’est possible de lire ce roman sans imaginer Jack Torrance avec la tête de Jack Nicholson ? » -> Non.
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Halàlà, quel billet de dingue! Merci pour tous ces éléments de réflexion. Je le lirai un jour, sans doute.
Merveilleux titre!!
J’ai dû demander à Internet ce qu’est un blédard. 👀
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Merci 🙂
Je serais très curieuse de savoir ce que tu en penses.
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C’est hyper intéressant ces anecdotes sur l’écriture du roman, merci !
Le film m’avait terrifiée alors je ne pense pas pouvoir lire le roman mais sait-on jamais !
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cool que ça te plaise ^^
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C’était une manie à l’époque de virer des chapitres ou bien ? En tout merci pour ta chronique, elle est très éclairante sur l’oeuvre de King. A voir maintenant si je m’y mets ou pas.
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oui un peu en vrai c’était assez fréquent.
Avec plaisir 🙂
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J’apprécie dans ta chronique que tu poses les bases de ce qui a permis à King d’aboutir à ce roman.
C’est un chouette rappel 🙂
Je n’ai pas du tout fait attention à savoir si l’édition que j’avais en main de Shining, était une version avec des passages tronqués/incomplets.
C’est quand même étrange que les éditions françaises malmènent autant la traduction des romans de King, qu’est ce qui peut justifier cela? Tu m’apprends donc qu’il va y avoir une version collector, tirage limité. Je suis contente que tu puisses l’avoir (tu nous diras tout le bien que tu penses de cette édition alors).
Prochain King pour moi Rage! 🙂
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C’est justement ce qui m’intéresse dans cette relecture ^^
L’édition française a toujours été tronquée, après c’est moins violent que Salem tout de même, juste deux chapitres.
Haha j’espère que je pourrai en dire du bien (je ne vais pas relire tout le livre juste feuilleter à la recherche des corrections et des passages manquants).
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Cool pour Rage, il a son histoire aussi, tu la connais ?
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Je pense l’avoir lu celui-là. Et j’ai rattrapé le film assez tardivement.
Tu liras la suite un jour ? (si tu les lis dans l’ordre c’est pas pour tout de suite 😁)
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« (si tu les lis dans l’ordre c’est pas pour tout de suite 😁) » -> voilà voilà 😅
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Passionnant!
J’ignorais totalement que le titre était inspiré de la chanson de Lennon. Dingue (comme dirait Jack).
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Oui après je vois pas bien le lien entre les deux, alors je ne sais que faire de cette information que j’ai cependant partagée sans fard. L’info vient de l’émission de Gorian Delpature si je me rappelle bien.
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Super ton article, très intéressant. Surtout que je ne pense pas le lire un jour, j’ai peur de trop flipper 😅 (je ne parle même pas du film)
C’est vraiment chouette ton projet de relecture avec remise en contexte 👌
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Mission accomplie alors 🙂
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