Malgré la baisse du nombre de pages, j’arrive encore à fournir un top de qualité, preuve que je sélectionne bien mes lectures. Tout n’est pas perdu. Je vous laisse découvrir tout ça après un bref mot de la dragonnière, avec quelques chiffres, car on ne se refait pas.

Le mot de la dragonnière

En 2024, j’ai lu 84 volumes pour 12 852 pages lues et 6 jours et 14 min d’écoute. Là dedans, il y a 29 BD’s et mangas (34.5% 😮), 11 livres audio et 12 UHL. 24 titres ont été écrits ou co-écrits par des femmes, ce qui fait 28,5%.

Place au top 12 à présent, sans ordre même si les titres sont numérotés, classés par format.

Romans

1- Le ministère du futur, Kim Stanley Robinson. Roman de prospective scientifique très documenté sur la question du réchauffement climatique et des solutions qui peuvent y être apportées. Le roman se veut accessible, par ses chapitres courts et didactiques, par ses personnages qui incarnent humainement les concepts et phénomènes que l’auteur souhaite développer. Différents enjeux sont abordés dans le roman qui brasse large son sujet, dont l’écoterrorisme. Chronique complète.

2- La maison aux pattes de poulet, GennaRose Nethercotte. Etonnant voyage entre Amérique contemporaine et Russie du début du XXè siècle, entre folklore et Histoire, entre théâtre de marionnettes et théâtre de la vie. Un bouquin d’une richesse inimaginable, un récit à tiroirs, qui réconcilie le passé avec le présent, les contes avec la réalité. Chronique complète.

3- La maison des soleils, Alastair Reynolds. Parc d’attraction de science-fiction. Pour peu que vous n’ayez pas peur d’avoir la tête à l’envers il devrait vous procurer des sensations fortes et une immense satisfaction, tant du point de l’intrigue que du wordlbuilding. Un réel plaisir de lecture. Il a reçu le Prix Planète SF 2024 est c’est amplement mérité. Chronique complète.

4- Les champs de la Lune, Catherine Dufour. Récit sous forme de journal au travers duquel la narratrice nous raconte son quotidien de fermière sur la Lune. Je me suis complètement laissée embarquée dans ce récit à la fois mélancolique dans son ton et lumineux grâce à son personnage principal. Chronique complète.

5- Premier cycle de L’assassin royal, Robin Hobb. Audiolecture. J’étais pleine de bonne volonté pour étaler cette relecture sur 1 an, un titre tous les deux mois. J’ai tout relu en trois mois. Voilà voilà. Mini-chronique.

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Formats courts

6- Le dernier des âinés, Adrian Tchaikovsky. Dévoile un Adrian Tchaikovsky taquin dans un court roman aussi divertissant que fûté. Se jouant de la fantasy et de la science-fiction, il livre un récit d’une grande finesse sociologique et psychologique. Est-ce que j’ose dire que Le dernier aîné est allé rejoindre mon top 10 UHL de tous les temps ? Allez, j’ose ! Chronique complète.

7- Sweet Harmony, Claire North. Claire North file une satyre méthodique jusquauboutiste de la société de consommation et de l’injonction au corps parfait. On aimerait pouvoir en rire, on ne peut qu’y réfléchir pour y trouver les travers de notre société actuelle. Regarde en parallèle The substance. Mini chronique à venir.

8- Elizabeth, Ann Carré. Remarquable cette histoire racontée à rebours. La construction est super bien fichue, très cohérente. Ce choix de narration fonctionne vraiment bien sur ce texte car lire le récit dans l’autre sens ne nous ferait pas prendre la mesure de ce qui se passe avec la même ampleur. Enfin c’est mon impression, je n’ai pas essayé. Mini-chronique.

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BDs

9- Les vieux fourneaux, Lupano et Cauuet. J’ai rattrappé les parutions de cette série dont j’avais commencé la lecture l’an dernier. Très drôle, je me suis vraiment bien fendue la poire, certaines répliques sont des master piece d’humour caustique. C’est aussi touchant avec des moments d’émotions. La bande dessinée a beau dépeindre un trio de vioques, elle traite de thématiques très actuelles dans la dénonciation des injustices, de problématiques écologiques, de luttes des classes. J’attends le prochain album avec impatience et si ces bd’s daignaient sortir en numérique, je les achèterais pour pouvoir les relire facilement. Mini-chronique à venir.

10- Ces jours qui disparaissent, Timothé Leboucher. Cette bande dessinée a une profondeur assez folle. On peut lire le récit de plusieurs façons différentes. Vous vous douterez peut-être que celle qui m’intéresse le plus est la dimension métaphorique, la dualité de deux vies dont une finit par prendre le pas sur l’autre, comme ces rêves brisés dans tant de jeunes têtes qui deviennent des adultes rangés. J’aime beaucoup le dessin aussi et les tons de couleurs. Mini-chronique.

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Non fictions

11- Mad Movies HS George Miller. Un numéro que j’attendais avec une grande impatience et que j’ai dévoré avec un plaisir fou. Réalisateur rare, George Miller n’a eu de cesse que de creuser le même sillon avec des moyens et dans des styles très différents, nous offrant une filmographie limitée en nombre mais riches en grands films. C’est mon deuxième réalisateur préféré.

12- Bifrost #115 dossier Catherine Dufour. J’en parle pour le dossier Catherine Dufour et sa délicieuse interview dans laquelle on retrouve toute sa verve, son humour en retraçant son parcours. Un numéro que j’attendais depuis très longtemps. Chronique des nouvelles.

Et vous ? Quel est votre top lectures 2024 ?

L’icone qui sert d’illustration à ce billet est de Freepik.