Le Salon du Cheval est devenu pour moi un incontournable rendez-vous annuel. D’autant plus facile d’accès maintenant que je vis à Paris. Je n’y ai donc pas manqué cette année, et même plutôt deux fois qu’une.
Notons d’abord que le Salon, qui se déroulait du 5 au 13 décembre, a déménagé ses quartiers dans le Nord de Paris, au Parc des Expositions de Villepinte. Plus grand, mieux agencé, plus d’espaces pour les chevaux -mais pas pour les badauds, les allées sont toujours aussi étroites – le Salon y a gagné en qualité.
Petit topo et images de ce que j’ai pu y voir cette année.
Championnat du monde des chevaux arabes
Selon moi, le Championnat du Monde des Chevaux Arabes, fidèle au Salon depuis de nombreuses années, est l’évènement qui mérite le plus qu’on se déplace jusque là. Les plus beaux chevaux du monde paradent devant des milliers de personnes et des dizaines de caméras, et d’appareils photo, à la seule fin de décider qui est le plus beau d’entre tous. Pour la petite anecdote, cette année, la deuxième plus belle pouliche arabe est issue d’un élevage belge.
Horse-ball
Monte en amazone
Shopping
Le Salon du Cheval, c’est aussi et avant tout un immense marché de matériel d’équitation et de chevaux. A peu près tous les chevaux que l’on voit en présentation sur la Carrière des Races sont à vendre. On peut en découvrir d’autres en se baladant aux alentours des boxes. Du côté matériel, c’est énormissime : des tapis de selle de toutes les couleurs possibles, des selles, du western à la monte classique en passant par la monte camarguaise ou en amazone, des mors, des filets, des couvertures, des vans. Ça n’en finit plus. Je vous épargnerai le détail de ce que j’ai acheté niveau matériel – je me suis fait plaisir – pour néanmoins mentionner que j’ai quand même trouvé le moyen de m’acheter 2 livres :
- Surprise au Club ! , la suite de Bienvenue au Club de Sylvie Overnoy, qui raconte la vie dans un Centre Équestre du point de vue d’un cheval. Le premier m’avait bien plu.
- Méridien de Sang, de Cormac McCarthy, l’auteur qui a écrit La Route et De si jolis chevaux. Il a un style d’écriture assez particulier mais que j’aime bien.
J’ai aussi repéré un livre sur les 25 ans de spectacle de Zingaro avec les 8 DVD de ses spectacles et que le Papa Noël m’apportera sans doute sous le sapin.
Dilraj, le marwari
Dilraj est le seul cheval de race Marwari résident en Europe. Le Marwari a la particularité d’avoir la pointe des oreilles tournées vers l’intérieur, « en croissant de lune ». Il n’en reste que 500 exemplaires, dont la plupart se trouvent en Inde, son pays d’origine. La légende veut que le Marwari soit né de l’union d’un étalon arabe et d’une jument à la crinière blonde qui aurait eu lieu un soir où la lune était en forme de croissant. Les poulains seraient nés avec les oreilles en croissant de lune pour se rappeler ce jour mémorable.
Dilraj est un étalon de 13 ans. Il n’a le droit de se reproduire qu’avec des juments Marwari. Ce qui est bien ennuyeux vu qu’il est le seul représentant de sa race à des milliers de km à la ronde. Il appartient au Musée Vivant du Cheval de Chantilly qui nous le présentait sur une des carrières du Salon.
Oh !
Surprise au club. Tu me diras s'il est bien 🙂
J'avais aussi beaucoup aimé surprise au club ^^
Bisous
Aurélie(Tawel)
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Salut Aurélie 🙂
Vouip j'te dirai quoi. J'avais bien aimé le premier aussi. Si tu aimes bien les histoires de chevaux racontées par des chevaux, je te conseille Autobiographie d'un cheval de John Hawkes, assez émouvant et davantage destiné à un public adulte.
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Petite question… Quand y es-tu allée ?
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le dimanche 6 décembre et le samedi 12. Tu y es allée, toi ?
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Jamais entendu parler du Marwari oO Je me coucherai moins bête ce soir. Ca donne un certain charme ces oreilles, mais je préfère quand même les « traditionnelles » !
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