Danse Macabre est le premier recueil de nouvelles de Stephen King. Il assemble 20 nouvelles parues précédemment dans diverses revues et quelques inédits. L’édition américaine date de 1978. La parution grand format française quant à elle date de 1980, aux éditions (oh non, pas eux) Alta. La parution poche chez J’ai lu en 1982. Le recueil passe chez JC Lattès en 1993 et au Livre de Poche en 2010. Certaines nouvelles de ce recueil ont connu une publication solo dans la célèbre collection Librio. Venez explorer avec moi les tréfonds de l’horreur kingienne…
La genèse de Danse Macabre
Dès la première édition, le recueil est accompagné d’un paratexte que l’on trouve aussi dans les éditions françaises :
- Préface de John D. Mac Donald, un auteur américain prolifique mais dont l’œuvre n’a été que très partiellement traduite en français, qui parle de l’importance d’écrire pour apprendre à écrire (makes sense).
- Avant-propos de Stephen King qui est un essai assez référencé sur la littérature fantastique et horrifique et du rapport que l’auteur entretient avec elle.
Les nouvelles Celui qui garde le ver, Desintox, Inc., Le dernier barreau de l’échelle et Chambre 312 sont inédites. Les autres ont toutes connues une publication dans des revues, principalement Cavalier mais aussi Ubris, Penthouse, Cosmopolitan, Gallery et Maine.
Nombre de nouvelles ont été adaptées au cinéma (7) et pour la télévision (3) ou pour des projets étudiants dans le cadre du Dollar Baby, un procédé mis en place par King qui permet d’acheter les droits de ses nouvelles pour un dollar symbolique. Une adaptation a cependant été réalisée par Stephen King lui-même. Il s’agit de Maximum Overdrive, adaptation de Poids Lourds. L’auteur est drogué et alcoolo à l’époque et n’a absolument aucune expérience de la réalisation. Le tournage est une catastrophe. Stephen King ne repassera plus jamais derrière la caméra.
Le titre original du recueil est Night Shift – équipe de nuit. Ce qui est amusant c’est que des années plus tard, King publie un gros essai sur la littérature fantastique (dont je soupçonne qu’on trouve les prémisses dans l’avant-propos du recueil) sous le titre original Danse Macabre (Anatomie de l’horreur en français) qui est un incroyable évènement folklorique du Moyen Age européen . Dommage pour l’édition française : vous avez cramé le titre trop tôt.
Traduction à la hache, again
L’édition au Livre de Poche que j’ai lue est complète ou en tout cas majoritairement complète. Mais ce ne fut pas toujours le cas. Bien sûr, vous l’aurez deviné, si vous avez lu l’intro, les éditions Alta sont passées par là. Si j’en crois Philippe Hemsen, le texte coupé fut rétabli au passage chez JC Lattès (pourquoi ne l’ont-ils pas fait pour Shining ? C’est un mystère. C’est pas comme si c’était un des romans les plus populaires de l’auteur), fin des années 80. A noter qu’aucune mention de ces coupes ne figurent dans la bibliographie d’Alain Sprauel dans son édition de 2021.
J’étais au courant de cette sombre affaire grâce à mes recherches sur l’usage éhonté de la hache sur le texte de Shining. Alors que je raconte l’histoire à mon frère, il me sort son exemplaire du recueil, datant de 1985, à la couverture très à propos (👀): « garde-le, je n’en veux plus ». J’ai alors entrepris de comparer les deux versions. C’est simple il y a des coupes dans à peu près tous les textes. J’avoue, il faut un certain talent pour sabrer dans des nouvelles (en Anglais on dit « short stories », jdcjdr). Je vous livre un exemple ci-dessous, au début de la nouvelle Une sale grippe.
Dans la nouvelle version, on trouvera par ailleurs nombre de scories de traduction puisque, semble-t-il, le seul travail éditorial qui a été fait est la réhabilitation du texte original. Par exemple, « boîte » pour « canette », « tourniquet » pour « garrot » (🤣🤣🤣), « piocher » pour « bûcher ». Le texte est truffé de traductions littérales, c’est effrayant le niveau d’anglais à ce stade.
Vue d’ensemble
Je ne reparlerai pas de Celui qui garde le ver (Jerusalem’s lot) et Un dernier pour la route car je les ai déjà évoqués de façon détaillée dans ma chronique de Salem, dans lequel elles ont été republiées. Ces deux nouvelles ont été écrites après Salem.
La nouvelle Une sale grippe préfigure Le fléau qui est justement la cause de la sortie de ce recueil. On y voit une bande de jeunes errants dans une insouciance nihiliste après une fin du monde pandémique. La nouvelle est étonnante par sa rupture de ton, qui devient très mélancolique sur la fin quand le narrateur se rend compte qu’il va vraisemblablement mourir comme les autres.
Trois nouvelles sont directement inspirées d’expériences personnelles de King :
- Poste de nuit raconte comment des ouvriers chargés de faire de dératiser le sous-sol d’une usine sous la houlette d’un contre-maître abusif. L’ambiance déjà pas folichonne tourne au cauchemar lorsque les rats deviennent de plus en plus gros . Cette nouvelle fut inspirée par un job d’étudiant de King dans une filature infestée par les rats.
- La presseuse est l’histoire d’une presseuse-repasseuse qui se met à tuer les employés. L’inspecteur de police chargé de l’enquête va se rendre compte que ces morts ne sont nullement des accidents… Le lieu atypique de ce texte est lui aussi inspiré d’un des boulots exercés par King, dans une blanchisserie industrielle.
- Chambre 312 : Johnny visite sa mère se mourant d’un cancer à l’hôpital. La mère de King est elle-même morte d’un cancer à l’hôpital. Une nouvelle sans fantastique à la précision terrifiante, jusque dans la description de l’alcoolisme du protagoniste.
Toutes les nouvelles du recueil ne sont pas de genre fantastique. L’horreur qui y est distillé peut être très ancré dans notre réalité. J’évoquais Chambre 312 qui décrit l’agonie d’une mère devant son fils qui va lever son impuissance en recourant à l’euthanasie. Mais aussi Le dernier barreau de l’échelle qui évoque une relation frère/sœur qui se termine extrêmement mal. Se centrant sur un élément de notre quotidien contemporain à savoir un immeuble, La corniche raconte le parcours vertigineux d’un homme sur la façade d’un immeuble. Nul besoin de créatures fantastiques ici : un vent violent et un pigeon agressif deviennent des antagonistes et King excelle à décrire le stress du personnage confronté au vide (il ne fait pas le tour par la corniche du premier étage, vous vous en doutez).
Parmi les thèmes de prédilection de King, on trouve l’enfance, qui est traitée dans Danse Macabre mais sans forcément être le thème principal du récit. Les enfants du maïs traite de fanatisme religieux au sein du culte d’une secte qui tue ses membres avant qu’ils deviennent adultes. L’histoire est racontée du point de vue de deux personnages adultes qui traversent le hameau en voiture et vont être confronté à l’horreur. Le dernier barreau de l’échelle reprend la même construction narrative que la novella Le corps : un adulte raconte une histoire marquante de son enfance pour répondre à un évènement présent qui le lui rappelle. Dans Matière grise, un homme alcoolique se transforme en matière gélatineuse au grand détriment de son fils négligé. Cependant, à nouveau, le garçon n’est pas le centre du récit. Le texte est par ailleurs une plongée effrayante dans l’alcoolisme qui devait aller chercher dans les peurs de l’auteur à l’époque. Dans Le croque-mitaine, on évoque le sentiment de culpabilité d’un homme qui se sent responsable de la mort de ses enfants (encore un parent défaillant). Je suis moins convaincue par le mix avec la thématique du monstre dans le placard vu comme une métaphore que l’on peut lire sur la fiche Wikipedia du texte.
Un thème central du recueil est celui des objets possédés qui se retournent contre les humains. J’ai déjà évoqué La presseuse et sa repasseuse plieuse diabolique. L’emblématique Poids lourds dans lequel les véhicules asservissent l’humanité forcée de les alimenter en essence pour avoir la vie sauve. Une impressionnante métaphore qui apporte une réflexion sur la question « les machines nous libèrent-elles ou au contraire nous rendent-elles dépendants ? ». Ou encore Petits soldats : cette fois ce sont des jouets qui font la guerre à un tueur à gages bientôt dépassé par leur force de frappe, moins percutante en terme de réflexion je trouve mais très fun dans le déroulement de l’action surtout dans les rapports d’échelle des différences de taille des protagonistes. Dans une moindre mesure on pourra y trouver aussi La pastorale même si la tondeuse à gazon n’est pas ce qu’il y a de plus effrayant dans cette nouvelle mais l’homme qui la suit.
Comme une passerelle est un peu à part puisqu’il s’agit d’une nouvelle de science-fiction avec une pointe de body horror. La part SF est un prétexte pour nous parler de l’envahissement du corps d’un ancien astronaute par une entité alien et et qui voit des yeux lui pousser sur les mains. Si le début de la nouvelle est pas foufou, la fin par contre, de la pure horreur psychologique.
Les personnages principaux des nouvelles de King ne sont pas toujours des personnes de bien et il aime cultiver une certaine ambiguïté : ce sont rarement des personnes bien sous tout rapport, elles peuvent avoir leur part d’ombres, leurs culpabilités. Parfois, il aime nous surprendre en opérant un basculement comme dans L’homme qui aimait les fleurs dans lequel un homme amoureux parcourt la ville, va acheter des fleurs puis tue une femme. Ou encore dans Le printemps des baies dans lequel le narrateur évoque un tueur en série qui a sévi sur un campus quand il était étudiant. Loin d’être la meilleure nouvelle mais il y a une inspiration dickienne dans ce texte.
Dans les trois textes que je n’ai pas encore cité, le pouvoir du psychisme et l’horreur psychologique sont à leur paroxysme. Dans Cours, Jimmy, cours, King nous montre un prof de lycée confronté au souvenir de son frère mort assassiné par des caïds qui reviennent le hanter dans l’école où il enseigne. Dans L’homme qu’il vous faut, un garçon séduit une fille en devançant tous ses désirs mais aussi en faisant le vide dans son entourage, en une parfaite métaphore d’une relation d’emprise typique des cas de violences conjugales. Et pour terminer, Desintox Inc. propose une méthode radicale pour arrêter de fumer qui va chercher loin dans le conditionnement punitif.
Et voilà. Danse Macabre propose 20 nouvelles aux thématiques variées qui sont autant de petites graines pour les obsessions de l’auteur. J’espère que je vous aurai donné envie de découvrir ce recueil car King est aussi bon novelliste que romancier.
PS : Ma prochaine lecture sera, non pas Le Fléau comme précédemment annoncé, mais Rage car j’ai pour finir décidé de suivre l’ordre de parution américain plutôt que le français. J’ai d’ors et déjà mis à jour la liste dans mon billet d’intention.
Informations éditoriales
Recueil de nouvelles écrit par Stephen King. Publié initialement en 1978. 1980 pour la publication française. Traduit de l’anglais (USA) par Lorris Murail et Natalie Zimmermann. Titre original : Night Shift. Illustration de couverture par Studio LGF etc. 539 pages.
Pour aller plus loin
Mon billet d’intention de relire Stephen King.
Mon avis sur: Carrie. Salem. Shining (ancienne – nouvelle traduction)
Références: Podcast le King de l’horreur par Gorian Delpature. Tout sur Stephen King par George Beahm. Stephen King de A à Z par George Beahm. Stephen King: A Complete Exploration of His Work, Life, and Influences par Bev Vincent. Stephen King la bibliographie par Alain Sprauel. Mad Movies Stephen King édition révisée en 2019. Bifrost n°80 spécial Stephen King. Podcast Le roi Stephen.
D’autres avis : signalez-vous en commentaire.
Beau retour, rigoureux et précis, et qui arrive à son objectif : donner envie.
J’ai honte de l’avouer, je n’ai jamais lu King (à part sa nouvelle dans Bifrost) et ces histoires de traduction ne m’encouragent guère 😅
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Je pense ça va devenir moins pire après, là il y a le problème des éditions Alta. Après, King n’a jamais eu des trad exceptionnelles.
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Super chronique et analuse de Danse Macabre!!!
Chaque évocation m’a permis de me souvenir de toutes les nouvelles. (Ahah et je l’ai lu il y a environ 6 mois). Juste que la nouvelle « poids lourds » est à l’origine de Maximum Overdrive! IL faut que je le vois ce film 😉
C’est fou quand même ces histoires de coupes. Ca donne envie de plutôt les relire en VO, mais …. flemme! 😉
Wais wais j’ai pas posté de chronique non plus ici 😉
Il faut, il faut.
J’ai déjà relu Rage, et je ne sais plus si j’avais enchaîné le suivant ou pas. Je vais vérifier ça.
J’avais enchainé shining, Danse et Rage à la suite fin d’année.
Merci pour ton retour!
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Un peu la même je devrais lire en anglais mais j’ai pas le courage. Peut-être j’en lirai un anglais tout de même pour voir. Peut-être des nouvelles ça pourrait être bien.
Wiii chronique, please 🙏
C’est Le fléau le suivant. Enfin du coup moi je relis Rage cet été, là il n’y a pas de question de trad à se poser puisqu’il a été retiré de la vente, je lirai mon vieil exemplaire J’ai Lu en espérant qu’il ne tombe pas en morceaux avant que je le finisse 🤣
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Il y a quelques années, j’avais acheté à Londres 2 tomes en anglais. Ils avaient fait une couverture type « pulp », troooop beau! J’avais pris Carrie et Misery. (Il y en avait 4 je pense).
Mais bon, pas encore eu le courage de m’y atteler en VO 😉 AHAH
Pour le suivant, j’avais posé la question à Gorian expert ès King 😉
Et il en est ressorti que je mettais le Fléau en place de sortie en 90 -car édition complète/rééditée.
ouf ej regarde ma liste… j’en ai encore pas mal avant 😉
Mon suivant est dead zone (79). Bon, je l’ai lu il n’y a pas très longtemps, mais bon… c’est le jeu ma bonne suzette 😉
(wais wais j’avais hésité à sauté Rage, parce que lu aussi il y a « peu »… quoique sans doute 8 ans minimum 😉 mais le temps passe vite). J’avais aussi mon vieux Rage. IL a tenu le coup 😉
Haan et quand je vois la sortie poche de Billy Summers, j’ai envie de me ruer dessus.
Mais mon cerveau malade me dit wais wais, mais ton le challenge chronologique!? 😉
(ou alors on peut faire des exceptions ;-)) parce que le temps d’y arriver… yen a quand même des palettes.
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Oui, d’un aiutre côté il l’a bien écrit à ce moment-là de savie même si c’est une édition tronquée qui a été publiée. Je pense quand même lire Le Fléau après Rage. Dead zone est vraiment bien, mais c’est marrant je me souviens mieux du film, enfin en tout cas ce sont des images du film que je forme dans ma tête, c’est rigolo. D’autant que je ne l’ai vu qu’une seule fois.
Haha je comprends, mais pour relativiser, dis toi que le temps que tu arrives aux récents de maintenant, il y aura peut être plusieurs années qui seront passées et que tu pourras le relire à ce moment-là sans souci 🤣
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Ah c’est vrai qu’il l’a écrit à un moment oui 😉
C’est le genre de trucs pour lequel je pourrais rester en boucle en me demandant « mais c’est mieux de le lire quand?! » (totalement calée 😉 problème d’optimisation…. aucun intérêt en fait 😉 enfin si peut-être par rapport aux références etc…)
Je n’ai pas vu le film Dead Zone. Il faudrait que je le rattrape aussi.
C’est vrai que c’est pas faux aussi cette histoire…. le temps que j’arrive jusque là…
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Haha, y a pas de bonne solution, cherche pas, faut faire comme tu le sens.
Dans mon souvenir il est très bon.
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Excellent billet une nouvelle fois, c’est riche d’informations et fort complet pour une « vue d’ensemble ». Bon, ça ne suffira pas à me pousser à le lire hein, mais c’est pour des raisons indépendantes de ta volonté. ^^
Je crois que tu as parlé de « Le dernier barreau de l’échelle » quelque part récemment, et que j’attendais ce billet pour un savoir plus, mais je suis incapable de me souvenir où et pourquoi. 🤷♂️
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Je prends quand même le pari que je devrais arriver à t’en faire lire un 😁
Oui sur ton blog, ou sur Discord je ne sais plus. Il y avait un lien avec ce dont on parlait mais je ne me rappelle plus, peut être un truc sur le vertige ?
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Bon courage ! ^^
J’ai retrouvé, c’était sur la chronique de Vert sur « Les Aiguilles d’or » de Michael McDowell.
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J’aime beaucoup ce recueil, que j’ai lu plusieurs fois, mais maintenant je suis en train de me demander si j’ai lu les textes dans une bonne traduction T_T
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Ca a été corrigé dans les années 90, à voir avec ton exemplaire 😬
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Je pense que c’est bon du coup ! 😀
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Toujours aussi intéressant à lire, je continue à avoir l’impression de lire par procuration c’est pratique !
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Parfait dans ce cas 🙂
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Merci pour ce billet!
L’édition J’ai Lu m’a fortement marqué fin des années 80. Étrange le choix du dessin de la couverture : je serai prêt à parier que c’est le même dessinateur que pour les Conan parus chez J’ai Lu 🙂
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De rien 🙂
Si ça se trouve ils se sont trompés. Ou alors ils en avaient une en trop et ne savait pas quoi en faire 😁
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Super intéressant, merci de partager ton travail d’analyse ! Par contre je ne peux pas dire que ça me donne envie de le lire… en fait ça me donne envie de l’apprécier mais je sais d’avance que l’horreur ce n’est pas mon truc ^^’
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Avec plaisir. Il y a quelques textes qui ne sont pas spécialement de l’horreur pure, certaines ne sont même pas du fantastique :p
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Génial! J’ai adoré lire ton avis, ça m’a tout remis en mémoire avec beaucoup de sympathie. Le Croque-mitaine / The Boogeyman m’a traumatisée la première fois que je l’ai lu; j’ai regardé les placards d’un œil soupçonneux pendant des mois. 😂😂 La Chambre 312 / The Woman in the Room m’a beaucoup marquée aussi, mais lors de ma deuxième lecture, étrangement.
Tous les textes ne sont pas excellents, mais c’est un bon exemple de combien King peut faire le grand écart avec des sujets et des ambiances très différents.
Quant à ces problèmes de coupe et de traduction, c’est vraiment incompréhensible…. 😱😱
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Cool ! C’est toujours intéressant de voir comment son regard évolue sur des textes avec le temps.
Tout à fait d’accord, c’est très varié 🙂
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