10 films que vous auriez pu voir au cinéma | Hiver 2023-2024

Qu’est-ce que j’ai vu de beau au cinéma cet hiver ? Qu’est-ce que vous avez vu de beau au cinéma cet hiver ? Quels sont les films que rattraperiez bien parmi ma sélection ? Parlons un peu cinéma parce que le cinéma, on aime ça par ici…

Le mot de la dragonnière

Commençons par un billet d’humeur sur la vidéo d’Ecran Large intitulée « PAUVRES CRÉATURES : Et si ce Frankenstein délirant était le « vrai » film Barbie ? ». En gros, un mec vante les qualités du féminisme d’un film (Pauvres Créatures) réalisé par un mec, au détriment du féminisme d’un autre (Barbie) réalisé par une femme (Greta Gerwig). Sachant qu’il possible de faire une lecture male-gaze de Pauvres Créatures (le focus sur la prostitution a été jugé problématique par certain.e.s)(comme quoi, il n’y a pas un bon féminisme et un mauvais féminisme mais une pluralité de points de vue) et que les deux films ne nagent décidément pas dans les mêmes eaux (film d’auteur à 35 millions USD qui parlera à un public plus restreint vs blockbuster à 100 millions destiné au grand public) même si les deux ont pour sujet un coming-out age féminin. Que Barbie soit mentionné dans une chronique de Pauvres Créatures, c’est très compréhensible. Que l’angle d’attaque de la chronique soit de mettre les deux films en opposition relève, je trouve, de la malhonnêteté intellectuelle.

Revenons à nos moutons. Cette nouvelle édition de 10 films que vous auriez pu voir au cinéma porte sur les sorties de décembre, janvier et février.

Un trimestre qui s’est finit en demi-teinte mais néanmoins d’excellents films dans cette sélection entre du film d’horreur (et oui ça m’arrive) avec Vermines, l’inattendu Wonka ou au contraire les très attendus Pauvres Créatures et La zone d’intérêt. Je suis aussi allée revoir des films en UGC Culte, à savoir L’armée des 12 singes qui est un de mes films préférés et La favorite que je revoyais pour la seconde fois.

Si vous ne souhaitez pas attendre le billet trimestriel, vous pouvez me suivre sur Letterboxd j’y poste systématiquement un avis de chaque film que je vois ou guetter le lien vers Letterboxd sur Twitter ou BlueSky.

Place aux films…

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Wonka, Paul King (13/12/23)

L’origin story de Willy Wonka que personne n’attendait (enfin pas moi en tout cas) mais qui fait du bien.

Ce Wonka est extrêmement bien ficelé, drôle et émouvant. Les chansons sont très chouettes, on a même droit à des variantes de la chanson des Oompas Lumpas. Le casting est aux petits oignons, l’esthétique soignée et, franchement, j’ai beaucoup ri.


Vermines, Sébastien Vaniček (27/12/2023)

Sur fond de conflit familial et amical, un groupe de jeunes cherche à échapper à une invasion d’araignées géantes alors qu’il sont enfermés dans leur immeuble.

Vermines est un film d’une efficacité redoutable dans le genre thriller horrifique. Il se passe dans le huis clos d’un immeuble de banlieue. La tension est folle, les araignées de plus en plus grosses et les morts se multiplient. Je le trouve très réussi avec de bonnes idées de cinéma (je vous laisse voir si c’est original, je vois peu de films d’horreur), comme la scène de l’interrupteur à minuteur ou celle de la douche. Les personnages sont réussis avec un fil rouge sur un conflit pré-existant dans le groupe de jeunes, des relations de voisinage bien construites, un peu de problématique de rapports avec la police. Il y a aussi de l’humour, principalement venant d’un excellent jeu des acteurs. Une très bonne surprise.


Priscilla, Sofia Coppola (03/01/2024)

L’histoire d’une femme, une toute jeune fille quand tout a commencé, qui passa 13 ans de sa vie sous l’emprise d’un homme instable et caractériel. Cette femme c’est Priscilla Presley.

Passé les émois du début de la relation, sa vie n’est plus qu’ennui, figée dans son rôle de poupée, comme ce caniche enfermé dans un petit parc sur la terrasse et puis baladé au bras dans l’espace restreint de la maison. Parce qu’Elvis ne la laisse pas faire grand chose, jusqu’à contrôler les habits qu’elle porte. Ses quelques tentatives d’opposition sont violemment réprimées.

On s’ennuie avec elle, de ce fait je ne peux que saluer le talent de Sofia Coppola de retranscrire avec brio la vacuité de cette attente perpétuelle. Il en faut du courage pour s’affranchir d’une telle relation surtout quand elle commence alors qu’on est encore une petite fille.


La favorite, Yorgos Lanthimos (reprise UGC Culte 04/01/2023)

A la cour d’Angleterre au début du 18eme. Anne est une reine à la santé physique difficile et à la santé mentale instable. Son amie Lady Sarah lui souffle comment gouverner le pays. Abigael nouvellement acceptée en tant que servante et à force de malice et d’intelligence elle se fait remarquer par la reine et devient sa confidente. S’ensuit une rivalité entre les deux femmes qui se disputent les faveurs de la reine.

C’est mon second visionnage et ce film est un chef d’œuvre qui parle de luttes de pouvoir et d’emprise dans les relations sur un fond de décadence baroque et excentrique. Visuellement superbe, cruel, bénéficiant d’un casting remarquable, d’une musique qui vient sublimer le malaise. Il n’y a absolument rien à jeter.


L’armée des 12 singes, Terry Gilliam (reprise UGC Culte 11/01/2024)

2035 James Cole est extirpé de sa prison pour être renvoyé en 1996, année où s’est répandu un virus mortel qui décima l’humanité et força les survivants à vivre sous terre. Sa mission ? Trouver des informations qui permettront d’identifier les responsables. 

Quel plaisir de revoir au cinéma un film qu’on aime tant, plus vu depuis une dizaine d’années au moins, pour se rendre compte qu’il est toujours un chef d’œuvre.

C’est un film qui passe son temps à se répondre à lui-même au travers des allers retours dans le temps, des photos, coupures de presse, messages sur le répondeur, des personnages qui se croisent et se décroisent et du fait qu’il commence par la fin. 

Un film comme citation aussi, La jetée dont il tire son origine, Vertigo qui est intradiégétique. Un film au scénario complexe ou tout s’emboîte parfaitement et n’oublie pas d’être émouvant. Bruce Willis y tient un de ses meilleurs rôles.


Godzilla Minus One, Takashi Yamazaki (17/01/2024)

Au crépuscule de la WW II, un monstre géant dévaste la base aérienne de l’île d’Odo. Seul survivant, Koichi rentre chez lui traumatisé et plein de culpabilité. La guerre n’est pas finie pour lui et il lui faudra engager la plus terrible des batailles contre Godzilla et… contre lui-même.

Je suis restée peu impliquée émotionnellement pendant les deux tiers du film, mais alors la dernière partie quelle tension, ça envoie du pâté, c’est vraiment exceptionnel. Rien à envier aux blockbusters américains. Les acteurs surjouent beaucoup, surtout pour mimer la colère, ce qui est un peu ridicule et ce n’est pas étranger à mon manque d’implication émotionnelle. 

Si on du côté des thématiques on retrouve la culpabilité du survivant, la solidarité de personnes lambda face à l’incompétence étatique (// The host). Godzilla est ici une métaphore de la WW II et de la bombe atomique en particulier mais c’est l’union d’hommes déterminés qui savent pourquoi ils se battent qui permet de surmonter l’adversité… jusqu’à la prochaine fois. Tout cela est un peu grandiloquent et naïf mais ça fonctionne en diable ce machin.


Pauvres crétures, Yorgos Lanthimos (17/01/2024)

 J’ai adoré parce que j’aime les lubriques excès de Bella, ses candides et pertinentes questions sur le monde, son évolution qu’on ne peut définitivement pas arrêter à une découverte libérée de la sexualité, les rires de connivence de la salle au sérieux grotesque des situations. 

J’ai adoré le désir de Bella d’embrasser la vie dans toute sa complexité y compris ses horreurs. J’aimerais que ce film me donne la volonté de me confronter à ce raisonnement. Malheureusement mon pragmatisme me fait dit que l’effet sera au mieux éphémère. 

J’ai adoré parce que je suis heureuse de constater qu’après quelques 2000 films vus et revus dans ma vie, le cinéma a encore quelque chose à dire, à me dire.  

Mes impressions complètes sous forme de lettre au réalisateur.


Iron Claw, Sean Durkin (24/01/2024)

Vous savez moi le catch ça me passe au-dessus de la tête. Ça ne m’intéresse pas et ça ne m’intéresse toujours pas. Par contre, j’aime les histoires bien racontées. Et celle-ci en est une assurément. Et c’est une fucking tragédie. Une tragédie pleine de virilisme orchestrée par un père autoritaire qui mène ses 4 fils de sa poigne de fer. 

Iron claw n’est pas un film sur le catch, c’est un film sur le patriarcat dans tout ce qu’il a de plus toxique. Un patriarcat qui tue, qui brise des vies et des familles.


La zone d’intérêt, Jonathan Glazer (31/01/3024)

– vous ne devinerez jamais ce que j’ai trouvé dans le dentifrice. Un diamant.
-ils sont malins.
-ils sont très malins.
-j’ai pris d’autres tubes de dentifrice. Au cas ou.
[Rires]

Dialogue plus ou moins exact exact entre la femme du commandant d’Auschwitz et ses copines.

Sur des gros plans d’azalées et des plans larges de tournesols, des cris, des coups de feu. Est-ce un nuage ou de la fumée que je vois dans le coin de l’écran ?

Le dernier film de Glazer est glaçant. Le réalisateur nous montre la petite vie de famille parfaite de la famille Hoss, dans leur maison campagnarde au magnifique jardin avec piscine. Au fond du jardin un mur. Derrière ce mur le camp d’extermination d’Auschwitz.

On ne verra rien de ce qui se passe de l’autre côté du mur. Tout le film se joue au hors champ et aux sons. En fond sonore permanent, le ronronnement du four crématoire. Parfois des cris des détenus ou de leurs bourreaux, des coups de feu. C’est puissant, d’une malaisance rare. Je me suis surprise à m’accrocher à ce ronronnement. Est-ce que je l’entends toujours? Oui. Est-ce que je l’ai oublié par moment? Oui. Est-ce que ça me fait me sentir mal? Oui. On ne veut pas ne plus l’entendre parce que cela nous renverrait à cette famille qui, 4 ans durant, oublie ce ronronnement et tous les autres bruits qui viennent de l’autre côté du mur. Et la fumée qui s’échappe des fours. Et la fumée des locomotives.

Ce film est terrifiant car il nous confronte de plein fouet à la banalité du mal. On ne peut pas faire comme si tout cela n’existait pas. Pendant ce temps les fours crématoires ronronnent dans l’arrière-plan sonore. Vous les entendez toujours ?


Dune Deuxième partie, Denis Villeneuve (28/02/2024)

Si l’intrigue est toujours centrée autour de Paul, cette seconde partie voit se développer une panoplie de personnages secondaires, parfois déjà présents (Chani qui a une très belle évolution, bien plus de notre temps que dans le livre ou encore Jessica) dans le premier, d’autres qui en étaient absents (Feydrautha par exemple, dont on prend le temps de nous l’introduire malgré la brièveté de son rôle dans cette histoire ou encore Irulan). 

Il se passe beaucoup, beaucoup de choses dans ce second opus. Le premier était un film d’exposition à l’univers, ici on est en plein dans l’action, parfois passant un peu trop de l’une à l’autre d’ailleurs.

Par ailleurs le film est vraiment époustouflant visuellement. Les couleurs sont à tomber, il y a des scènes à tomber (sérieusement celle de la chevauchée du ver m’a presque émue aux larmes). J’adore toujours autant la bande originale et le travail sur le son est de façon générale remarquable : je pense aux marteleurs par exemple.

Au rayon des quelques reproches, je note un revirement un peu rapide de Paul dans la dernière partie. On comprend très bien le pourquoi, c’est juste qu’après l’avoir vu douter, refuser le rôle que tout le monde veut qu’il endosse, le revirement me parait un peu rapide. Bon je pense c’est le cinéma qui veut ça. Aussi je trouve que la temporalité est très rapide de façon générale, tout cela se passe en moins d’un an ou alors j’ai loupé le passage où on nous dit que Jessica reste miraculeusement enceinte depuis plusieurs années ?

Au global, je ressens les vibes de l’épique, du grandiose. Pour moi cette saga est peut-être enfin celle qui pourra succéder (sans effacer) au Seigneur des Anneaux en son temps. Un cinéma grand public ambitieux, bien fichu, qui en fout plein les mirettes.


Et vous ? Vous avez vu ou allez voir quoi ?

LE GIF QUI ILLUSTRE CET ARTICLE EST PORTÉ AU CRÉDIT DU SITE INGRESSO.COM PAR GIPHY. JE LOVE D’AMOUR CE GIF QUI EST LA QUINTESCENCE DU CINÉMA : LES ÉMOTIONS. MERCI. 🧡🧡🧡
BANNIÈRE BY ANNE-LAURE DU BLOG CHUT MAMAN LIT

20 commentaires sur « 10 films que vous auriez pu voir au cinéma | Hiver 2023-2024 »

  1. Merci pour cet article!
    Wonka et Vermines : je n’aurai pas tenté de les voir sans votre avis. J’ai quand même un peu peur du côté chansons dans le Wonka, déjà tout petit, les chansons dans les Walt Disney me gonflaient 🙂
    Prsicilla : j’adore cette réalisatrice. J’ai vu une interview de Sofia, une bande annonce, il faut que je le vois ce film !
    L’armée des 12 singes : j’ai dû le voir une demi douzaine de fois. Un des meilleurs rôles de Bruce Willis, Brad Pitt et Madeleine Stowe. Merci Monsieur Gillian.
    Pauvre Créatures : j’avais déjà trop hâte de le voir.
    Iron Clast : merci, je n’en avais pas entendu parlé, cela m’a donné envie de le voir.
    La Zone d’Intérêt : je ne sais pas si j’aurai le courage de le voir…
    Dune 2 : le seul que j’ai vu. Parfaitement d’accord avec vous.
    Je n’ai pas vu passer les 2h45. Les scènes noir et blancs m’ont fait halluciner. Tellement beau mais avec un je ne sais pas quoi qui me disait : mais ce N&B il est sublime mais pas comme d’habitude, je ne comprends pas. J’ai lu cette semaine que Denis Villeneuve avait fait un pari osé : tourner les scènes N&B non pas en N&B, mais en infrarouge. Ce qui implique, techniquement je n’ai pas compris pourquoi, que c’est du oneshot : pas de modification possible en postproduction. On ajoute à ça que Greg Fraser, le directeur photo, est aussi un génie.
    Mon seul regret et de n’avoir pas vu une partie du livre adapté : la petite enfance de la sœur de Paul, Sainte Alia du Couteau pour les Fremens. Dans le bouquin, il se passe 4-5 ans entre la fin de Dune 1 et l’Affrontement final. Et Alia est une révérende Mère Bene Gesserit dès sa naissance (même avant), à la grande horreur de l’ordre. Et elle a un rôle majeur. Bon allez, je pardonne à DV car il a réussi un tour énorme, à cacher la présence de cette actrice que j’adore 😉

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    1. Si vous n’aimez pas les chansons dans les films, Wonka n’est sans doute pas pour vous. Cela dit de mon côté je l’avais trouvées très chouettes et très bien insérées au récit.
      Je comprends pour La zone d’intérêt, c’est pas facile à regarder.
      Merci pour l’info sur le N&B en infrarouge, je ne savais pas. C’est vrai que je me rappelle m’être fait la réflexion qu’il avait une tonalité particulière. C’est marrant car dans La zone d’intérêt Glazer a aussi utilisé une caméra infrarouge pour certaines scènes, bon l’effet est très différent c’est pour du tournage de nuit.
      Je vous souhaite d’excellents visionnages en tout cas, il y a du très chouette dans votre escarcelle 🙂

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  2. Je suis en accord avec moi-même parce que c’est « Iron Claw » et « La zone d’intérêt » qui me tentent le plus, comme dans la liste trimestrielle d’Alys. ^^

    Il faudrait que je revois « L’Armée des 12 singes » un jour. Je l’ai vu il y a longtemps mais je n’en ai pas gardé un souvenir incroyable, ça se passerait sûrement mieux aujourd’hui.

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  3. « Great Gerwig », beau lapsus ^^
    J’ai bien aimé « Pauvres créatures ». En fait, j’ai de plus en plus aimé le film au fur et à mesure que l’héroïne s’émancipait. « Dune » est pour la semaine prochaine, j’ai hâte ! En revanche, j’ai loupé « Godzilla Minus One » (j’ai pas bien compris sa sortie en salle, il était sorti sur deux jours, je crois, puis est ressorti? Y avait quelque chose qui a fait que c’était pas clair pour moi), « La zone d’intérêt » (qui est passé un moment à côté de chez moi mais je n’avais pas la foi de voir un tel film) et « Vermines » (qui n’est pas passé à côté de chez moi). Trois films que je compte bien rattraper !
    Merci pour tes retours et je te souhaite de bons visionnages pour les mois à venir 🙂

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    1. Huhu, je vais corriger.

      Oui Godzilla Minus One est resorti quelques mois après les fameux deux jours parce qu’il a fait un carton aux US entre temps. Il n’est resté que deux semaines la deuxième fois. Je pense c’est parce qu’il était sensé être direct to VOD ce film.

      Merci et pareillement bons films 🙂

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  4. « je suis heureuse de constater qu’après quelques 2000 films vus et revus dans ma vie, le cinéma a encore quelque chose à dire, à me dire.  »

    La phrase que je retiens…Mais j’ai parfois l’impression qu’on tolère beaucoup dès qu’un film sort un peu du rang, ou met en image une œuvre que l’on attendait depuis si longtemps. Au contraire, je regarde à froid si au delà de l’émotion de l’instant, il reste quelque chose par rapport aux modèles recopiés. Et ce n’est guère réjouissant, la plupart du temps. Alors en me penchant sur les films de l’année passée, il n’y a plus grand chose à en garder sinon 2 trois noms, mais certainement pas un palmarès des oscars devenus bien trop politiques dans une industrie qui se regarde le nombril et cherche plus des financements que des auteurs.

    Espérons que l’on sorte un jour de ce marasme…et moi aussi :p

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    1. Mis à part les marvelleries que je ne vais de toute façon plus voir et l’industrie du blockbuster qui vit une période compliquée (mais on a eu quelques bonnes surprises dernièrement), je trouve qu’il y a des tas de films formidables qui sortent et qui sont faits par des auteurs. Que le cinéma aie des soucis, c’est indéniable, le réduire à « il n’y a plus grand chose à garder » c’est un constat auquel je ne souscris pas du tout.

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  5. Trop génial! C’est avec une fierté immense que je déclare avoir vu QUATRE de ces films!! 🥳🥳 (Et que ça montera bientôt à cinq, car je vais aller voir Dune, bien sûr.)

    Je ne m’attendais pas à trouver Vermines ici: qu’est-ce qui t’a motivée à le voir?

    Trop heureuse des ces retours positifs sur Godzilla, Iron Claw (même si je trouve que c’est aussi un film sur le catch!) et La Zone d’intérêt. Alors par contre, je n’ai pas souvenir d’avoir entendu le four crématoire, alors j’ai bien peur que mon utilisation de bouchons d’oreille (que je mets systématiquement au cinéma depuis qu’un film m’a assourdie) m’ait privée de cet aspect-là. 😱 Je suis très heureuse qu’il ait eu des Oscars, car ce n’est pas un film facile, ni gagné d’avance à concevoir.

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    1. Trop bien !

      Vermines avait très bonne presse et s’annonçait moins effrayant que ma limite de supportabilité en matière d’horreur.

      Iron Claw est obviouly un film qui parle de catch. Ce que je veux dire par cette phrase c’est que le sujet, ce que veut me dire le film je le trouve du côté du propos sur la masculinité toxique pas sur le catch, qui, même si j’ai appris des trucs, reste un total mystère pour moi. Après j’ai déjà remarqué que j’étais un peu opaque aux questions de dépassement extrême de soi.

      C’était un bruit de fond assez sourd, de type bruit blanc qu’on a tendance à oublier. Ca ne m’étonnerait en effet pas que ça ne passe pas les boules quies. Tu as entendu les autres bruits quand même : les coups de feu, les chiens qui aboient, les gens qui crient ?

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  6. Je n’ai vu que Dune évidemment 😊 Et j’ai vu dans le passé L’armée des 12 singes, un classique.

    La Zone d’intérêt à l’air marquant mais c’est le genre de film que je n’ai pas le courage de regarder.

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  7. J’ai noté La favorite dans un coin (il est sur Disney+ en ce moment je crois)
    Et j’ai vu Dune 2 et La zone d’intérêt, quelle fête (le fait d’aller au cinéma hein, pas La zone d’intérêt)

    Et sinon je suis allée voir La ferme des Bertrand qui est un chouette documentaire (et c’était très émouvant pour moi mais tout le monde n’a pas des grands-parents agriculteurs pour provoquer ça 😅)

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