La bête humaine | Zola en roue libre

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J’ai vécu le quotidien de la gare du Havre, prenant part aux commérages entre deux entrées en gare. Je suis montée à bord de la Lison en compagnie de Jacques et de Péqueux. J’ai vu le crime en marche comme une idée fixe et obsédante. J’ai assisté à 4 meurtres et 0 enterrement. Montez à bord pour un récit zolien déraillant

Mise en contexte narrative

Avec La bête humaine, notre cher Emile Zola commence dans le feu de l’action. Le plus souvent, ces premiers chapitres ne sont pas particulièrement trash. Ses personnages ont droit à un morceau de vie heureuse avant la chute. Ici, il faut avouer que j’ai été complètement choquée par le premier chapitre. Pourtant ça partait gentiment : un homme, Roubaud, attend sa femme, Séverine, pour déjeuner dans une chambrette louée à proximité de la gare Saint Lazare car ils ont dû monter à Paris pour la journée.

Sauf que le déjeuner se transforme en tentative de viol et en violences conjugales. En effet, au détour d’une discussion, Roubaud se rend compte qu’elle a eu des rapports depuis ses 15 ans avec un personnage qu’ils appellent « le président ». Le fameux président est en fait Grandmorin, un homme qui profite de son pouvoir pour forcer les jeunes femmes. Il y a une panoplie d’histoires crapuleuses derrière lui et personne ne dit rien.

Mais Roubaud se met en tête de tuer le mec dans leur train de retour. On entre-aperçoit le crime depuis l’extérieur du train galopant dans la nuit par l’entremise du personnage central du récit : Jacques Lantier.

Jacques Lantier est un des fils de Gervaise, les 2 autres étant Etienne (Germinal) et Claude (L’oeuvre). Il est conducteur de train. Jacques a un problème : quand il voit un bout de chair féminine, il a des pulsions meurtrières. Le sexe et le meurtre sont complètement confus dans son esprit, dans un mixup Eros et Thanatos assez malaisant. On apprend que ces pulsions l’accompagnent depuis l’adolescence et qu’il fuit les femmes pour cette raison, leur préférant la compagnie de la Lison, sa locomotive, qu’il chérit autant qu’une maitresse.

Et, c’était vrai, il l’aimait d’amour, sa machine, depuis quatre ans qu’il la conduisait. Il en avait mené d’autres, des dociles et des rétives, des courageuses et des fainéantes ; il n’ignorait point que chacune avait son caractère, que beaucoup ne valaient pas grand chose, comme on dit des femmes de chair et d’os ; de sorte que, s’il l’aimait celle-là, c’était en vérité qu’elle avait des qualités rares de brave femme.

On fait aussi la connaissance de la tante Phasie, qui a recueilli Jacques quand il était petit. Elle est mariée à Misard, le garde-barrière, qu’elle soupçonne de l’empoisonner à petit feu et qui fouille toute la maison à la recherche des 1000 francs dont elle a hérité et qu’elle a planqués quelque part. Mais la Phasie (l’aphasie, je ne sais pas si c’est fait exprès mais c’est très louche) ne dira rien.

La Phasie a une fille, Flore, issue d’un précédent mariage. Avant elle en avait 2 mais l’une, Louisette, est décédée dans d’étranges circonstances impliquant Grandmorin. Flore est une fille un peu sauvage qui rejette tous les hommes, mais en fait c’est surtout parce qu’elle a un truc avec Jacques… qui la fuit because of ses pulsions meurtrières. Flore déteste Grandmorin à cause de ce qu’il a fait à sa sœur et quand elle découvre son cadavre, jeté du train par Séverine et Roubaud, elle fait presque une danse de la joie.

Elle était vierge et guerrière, dédaigneuse du mâle, ce qui finissait par convaincre les gens qu’elle avait pour sûr la tête dérangée.

Il y a aussi Cabuche, un ermite marginal qui était fort ami avec Louisette. Il déteste Grandmorin aussi. C’est un repris de justice et le fait qu’il ait un mobile pour le meurtre de Grandmorin en fait un coupable idéal. C’est le genre de gars qui n’a pas de bol à toujours se trouver au mauvais endroit au mauvais moment.

Voilà. Je vous ai raconté, peu ou prou, les 2 premiers chapitres qui posent l’action et le contexte.

Une évocation du milieu ferroviaire

La bête humaine est une sorte de huis clos à grande échelle où tout ce petit monde du milieu ferroviaire évolue en circuit fermé. Le train-train quotidien rythmé par les arrivées et les départs à la gare du Havre, les voyages en train, les descriptions à la fois techniques et poétiques de la Lison, les différents corps de métier qui s’agitent, les clients qui se plaignent d’un retard alors que le train est coincé dans la neige, les commérages et les embrouilles dans la gare du Havre : Zola nous offre une formidable peinture vivante d’un monde fascinant.

Il ne lésine pas non plus sur les aspects plus gores du métier :

  • le meurtre à bord d’un train (qui deviendra un grand classique de la littérature policière, cf. Le crime de l’Orient-Express d’Agatha Christie).
  • le suicide sur les voies.
  • la chute sur les voies depuis un train en état de marche.
  • et bien évidement : l’accident de train. Une scène qui n’a rien à envier à l’inondation de la mine du Voreux de Germinal, agonie chevaline comprise.

« Fichtre ! déclara le jeune homme, il ne faudrait pas qu’un train arrive… Il y en aurait une de marmelade !

Zola s’est évidemment beaucoup documenté. Il a même fait un trajet dans une locomotive, une expérience qui l’a fort marqué. L’ensemble est brillant, très évocateur et visuel. On s’y croirait. Il décrit la grande marche du progrès pour laquelle il a une grande admiration, mais sans naïveté ni complaisance. Un progrès qui peut être terrifiant, étouffant, aliénant, voire mortel, mais inéluctable.

Tous se croisaient, dans leur inexorable puissance mécanique, filaient vers leur but lointain, à l’avenir, frôlant, sans y prendre garde, la tête coupée à demi de cet homme, qu’un autre homme avait égorgé.

Un polar social

La bête humaine se lit comme un polar. Si l’on sait dès le départ qui a tué Grandmorin, plusieurs mystères animent le récit qui a tout du page turner :

  • Comment les Roubaud s’y sont pris pour tuer Grandmorin ? L’un à un bout du train, les autres à l’autre bout. La réponse est étonnante, on se croirait presque dans Indiana Jones !
  • Que s’est-il passé exactement avec Louisette et Grandmorin ?
  • Est-ce que Jacques va finir par passer à l’acte ou réussir à vaincre ses pulsions ? (indice : on est chez Zola, l’hérédité dégénérée dun individu décide bien souvent de son destin)

Depuis qu’il avait quitté la chambre, avec ce couteau, ce n’était plus lui qui agissait, mais l’autre, celui qu’il avait senti si fréquemment s’agiter au fond de son être; cet inconnu, venu de très loin, brûlé de la soif héréditaire du meurtre.

  • Le mari de la Phasie essaie-t-il vraiment de l’empoisonner ? Comment ? Va-t-il parvenir à ses fins ?
  • WTF, OÙ EST PLANQUÉ L’ARGENT DE LA PHASIE ?
  • La justice, en la personne de Denizet, va-t-elle se sortir les doigts et découvrir finalement ce qu’il en est sans envoyer un innocent à l’échafaud ? (indice : on est chez Zola, qui tient dans la plus grande détestation tout ce qui concerne l’administration impériale)

Mais La bête humaine comprend aussi de nombreuses intrications sociales qui vont rythmer le récit et donner du sens aux crimes des uns et des autres (ou pas):

  • Comment la vie des Roubaud va reprendre son cours après le meurtre qu’ils ont perpétré ensemble ? Il ne s’agit pas de sentiment de culpabilité ici (sujet déjà traité dans Thérèse Raquin) mais du délitement total d’un couple qui a un énorme squelette planqué sous le plancher; aka l’argent qu’ils ont volé à Grandmorin pour faire croire à un crime d’argent.

Séverine, l’après-midi, lorsqu’elle s’asseyait devant la fenêtre, reculait sa chaise, pour n’être pas juste au-dessus du cadavre. Ils n’en parlaient pas entre eux, s’efforçaient de croire qu’ils s’y accoutumeraient, finissaient par s’irriter de le retrouver, de le sentir à chaque heure, de plus en plus importun, sous leurs semelles. Et ce malaise était d’autant plus singulier, qu’ils ne souffraient nullement du couteau, le beau couteau neuf acheté par la femme, et que le mari avait planté dans la gorge de l’amant. Simplement lavé, il trainait au fond d’un tiroir, il servait parfois à la mère Simon, pour couper le pain.

  • La vie de la gare du Havre où vivent les personnes qui y travaillent est rythmée par des commérages et des jalousies, entre autre une rivalité entre Séverine et Madame Lebleu pour une histoire d’appartement. C’est truculent, Zola excelle dans ce genre de procédé.
  • Le comportement de Grandmorin avec les femmes de basse extraction, dont il profite éhontément pour satisfaire ses pulsions sexuelles de mâle dominant. 
  • Les histoires de coucheries et d’infidélités. Par exemple Pequeux a une maitresse à Paris et une autre au Havre. Mais surtout la liaison entre Jacques et Séverine, dont Zola se sert pour nous faire découvrir tous les recoins de sa gare puisqu’ils se visitent la nuit dans les entrepôts. Ou encore la jalousie de Flore pour les deux précédents qui va la faire commettre l’irréparable.

Du réalisme de la peinture du crime

Le roman fonctionne comme un train sur ses rails. Je ne suis pas loin de penser qu’il s’agit du roman de Zola le plus page turner. Cependant, si je suis très convaincue par la peinture sociale du milieu ferroviaire, je suis un peu gênée aux entournures par le manque de réalisme de sa peinture du crime et des différents types de criminels.

Vu le nombre de meurtriers de ce microcosme, on pourrait tout aussi bien être à Tijuana. 

Zola s’inspire des grandes théories criminelles en vogue à l’époque et qui sont aussi scientifiques que les arguments des anti-vax. On pensera en particulier à Lombroso, qui est quand même le gars qui a défini un profil physique type du criminel né, même si Zola ne s’en réclame pas dans son dossier préparatoire, voire se moque carrément de lui (cf. citation, Denizet est un personnage tourné en ridicule, limite cartoonesque, qui est systématiquement à côté de la plaque) tout en mentionnant à plusieurs reprises la notion de profil physique criminel (la mâchoire de Jacques par exemple). La peinture zolienne du criminel sonne assez désuète

Mais, en face de cette violence, de ce saut de la bête attaquée qui se jette en avant, Denizet triomphait. Maintenant sa conviction tait faite, et il le laissa voir.
« Avez-vous remarqué ses yeux ? Moi, c’est aux yeux que je les reconnais… Ah ! Son compte est bon, il est à nous! »

Pour terminer sur cette question, il faut aussi avouer que le lien entre la criminalité et milieu ferroviaire a tout de l’artifice de scénario. En effet, on apprend dans la préface que Zola était un peu pris par le nombre de volumes de sa saga qui, pour une raison ou une autre, devait absolument être de 20 et qu’il manquait de tomes restants pour faire tout ce qu’il voulait. Alors qu’a-t-il fait ? Il a pris les trains. Il a pris le crime. « Oh ma foi, ça a l’air plutôt fun » et c’est parti mon kiki. Il n’a pas tort d’ailleurs : on sait que le train est devenu un enjeu littéraire et cinématographique.

J’aurais trouvé qu’un roman zolien en parfaite adéquation avec la thématique criminelle eut été une peinture du milieu criminel parisien et son intrication avec le milieu policier. Un peu à la Germinal qui montrait à quel point les mineurs et les bourgeois qui les employaient étaient intimement liés et à la fois complètement opposés. Mais c’était tout de même plus facile de faire un tour en loco qu’une étude dans le milieu du crime, je vous l’accorde. 

La description du monde ferroviaire est à la fois d’une grande précision et d’une grande poésie. Par contre, j’ai trouvé la thématique du crime assez désuète et irréaliste. Ce qui n’empêche nullement de tirer mon chapeau à monsieur Zola qui, après nous avoir saoulés avec ses bondieuseries (cf. Le rêve), s’empare du genre du roman à suspens pour nous happer, tel un train à l’entrée d’un tunnel, dans une histoire passionnante de bout en bout.

MAIS BON SANG DE BONSOIR OÙ EST PLANQUÉ CE BON SANG DE BONSOIR DE FRIC ???

Informations éditoriales

Roman écrit par Emile Zola. Publié en 1890. 508 pages dans l’édition Livre de Poche Classique. Couverture : Locomotive arrivant en gare, par Gonzalo Gomez Jordan. La présente édition est accompagnée de notes de bas de page, d’une préface et d’un dossier par Gisèle Séginger.

Pour aller plus loin

Mon billet d’intention de relire les Rougon-Macquart.
La fortune des RougonLa curéeLe ventre de ParisLa conquête de PlassansLa faute de l’abbé MouretSon excellence Eugène RougonL’AssommoirUne page d’amourNanaPot-bouilleAu bonheur des damesLa joie de vivreGerminalL’oeuvreLa TerreLe rêveL’argent. La débâcle. Le docteur Pascal.
Une relecture commune avec Alys (son billet).
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39 commentaires sur « La bête humaine | Zola en roue libre »

  1. Chacun de tes articles sur Zola me tue. C’est juste dingue.
    Sans surprise, je continuerai à ne pas le lire 😅, mais tes articles sont hyper intéressants.
    Merci de partager ça avec nous :).

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  2. Mais du coup, il est planqué où l’argent ? 😇
    Je comprends pourquoi c’est une belle brique du coup, y’avait un paquet de choses à dire. Est-ce que je parle du livre ou de ton billet ? Qui sait.
    « Alors qu’a-t-il fait ? Il a pris les trains. Il a pris le crime. » : ça va, ça aurait pu être pire, imagine s’il avait pris la peinture et les flatulences…

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    1. 🤷‍♀️ près d’un siècle et demi plus tard, Misard cherche toujours.
      Ma foi je trouve plus de cohérence aux flatulences de la Terre (où Zola cherche à revenir à quelque chose de tellement primitif qu’il en devient scatologique) que de faire des cheminots des meurtriers XD Note que les paysans n’étaient pas en reste sur la question non plus 🤔

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  3. Malgré tes quelques réserves, je trouve que ta chronique donne envie de lire le livre pour se faire une idée, même si l’ambiance est très sombre ou désespéré (la théorie de Zola sur l’hérédité est un peu crispante, mais il n’était pas le seul à l’époque à croire à la dégénérescence qui se transmettrait de génération en génération… et c’est une idée déprimante qui n’offre pas d’espoir).

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    1. C’est le plus souvent très sombre chez Zola et pas très flatteur pour le genre humain.
      Ses théories sur l’hérédité sont du n’importe quoi, mais dans ses livres il dénonce beaucoup les travers de son temps et c’est ça qui est le plus passionnant chez lui : l’hypocrisie des bourgeois, l’éducation des femmes, l’attrait pour l’argent, les conditions de travail des mineurs, etc. Et souvent avec beaucoup de modernité. De ce que j’ai lu, il me semble le plus souvent progressiste, même si évidemment ça reste un homme du 19ème siècle.

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  4. Je n’ai pas aimé toutes les lectures de Zola mais je me souviens encore de celle ci qui m’avait laissé une forte impression pendant l’adolescence :3 et qui m’a réconcilié avec l’auteur.
    J’ai adoré lire ton article !

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      1. Non un seul autre en fait ! Mais ma phrase portait à confusion 😅 c’était Germinal, comme tout le monde à l’école je pense et j’étais trop jeune donc j’ai détesté, je trouvais ça tellement longet les descriptions pénibles. C’est le premier livre que j’ai abandonné dans ma vie d’ailleurs.. Et ça m’avait laissé une très mauvaise impression de l’auteur. Rien que son nom j’avais une réaction épidermique. Mais j’ai eu un prof d’unif qui nous a fait lire la bête humaine des annees plus tard qui a totalement changé ma perception de l’auteur et des naturalistes en général d’ailleurs. Tu conseillerais quoi pour continuer ?

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        1. Germinal 😀
          [pardon j’ai été très tentée de te laisser avec juste ce commentaire, mais je vais compléter]
          En vrai, je pense que les 3 Zola les plus faciles sont Au bonheur des dames, Germinal et La bête humaine. Si tu as peur de caler sur une relecture de Germinal, lis Au bonheur des dames. Il est moins trash que la moyenne de trashitude de Zola, il parle du monde du travail et de le naissance du capitalisme, il est encore très actuel.

          Sinon pour les descriptions de Zola, je ne sais pas si cela peut te convenir, mais moi quand je lis ses descriptions je visualise tout dans ma tête. Et en fait j’ai l’impression de regarder un film. On se rend compte alors que ses descriptions sont hyper vivantes, ça bouge, ça sent, ça suscite la réflexion. Germinal est très comme ça. Il y a juste le début qui est très descriptif de la vie des mineurs mais par la suite ça devient même un film à gros budget, tellement ça envoie du lourd.
          C’est super les profs qui arrivent à te faire changer d’avis ^^

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        2. Pour ma défense je devais avoir 13 ou 14 ans quand j’ai lu Germinal donc j’ai eu du mal avec les descriptions à rallonge (ce que je déteste même encore aujourd’hui mais c’est propre à mes goûts, j’ai besoin de moins pour visualiser et j’aime avoir ma liberté là dessus pas qu’on me prenne par la main) et le sujet en lui même ne me touchait pas du tout, je ne me sentais pas concernée. Je n’y suis revenue qu’en devenant prof et en donnant cours sur l’histoire sociale, grace à quoi je me suis vraiment passionnée pour le sujet d’ailleurs. Et ça m’a poussé à voir le film avec Depardieu que j’ai trouvé très bien (mais c’est peut être nul par rapport au livre je ne sais pas XD) et à me réconcilier avec l’œuvre mais pas encore au point de retenter une lecture. Je note par contre ton conseil, je te dirais quoi quand je me lancerai :3
          Désolée c’était #mavie un peu 😅

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  5. Et la maison de Zola était justement proche de la voie de chemin de fer… (https://www.google.fr/maps/place/Mus%C3%A9e+%C3%89mile+Zola/@48.9557989,1.993283,17z/data=!3m1!4b1!4m5!3m4!1s0x47e68c17af2bbbdf:0x77bbea5fb086ef8!8m2!3d48.955797!4d1.9954503?hl=fr)
    qui passe près de chez moi. Comme en plus c’est du charbon qu’on met dans la loco, la boucle est bouclée avec Germinal et le reste. Il ira loin ce Zola :p
    Et maintenant, que penser de l’adaptation avec Jean Gabin ?
    Bon, comme d’habitude, il en rajoute des tonnes, force le trait mais c’est son style.

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      1. Si elle est bien mais est-ce qu’elle contente pour autant le/la fan du livre, j’en doute toujours. Disons que c’est autre chose….

        Hitchcock disait qu’il ne fallait jamais adapter fidèlement ou textuellement un livre car ce sont deux imaginaires différents. Les écrivains vont souvent de mauvais réalisateurs.

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  6. C’est drôle dès que j’ai lu Phasie j’ai direct mis le A devant. Pas un hasard le choix du prénom vu que la dame est mutique sur sa cachette du magot.

    Bien vu, le train est un ressort narratif dans pas mal de polar (livre ou film) et autres genres.
    Le crime de l’orient express, La fille du train (même si là ça va au delà), Dernier train pour Busan, Snowpiercer.
    Microcosme de ce qu’on peut trouver dans une société ?

    Intéressant comme d’hab de te lire.

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  7. Ca me renvoie pas loin de 15 – 20 ans en arrière. Mon premier Zola ! J’avais complètement oublié que le crime y était aussi important (ce qui n’est toutefois pas incohérent avec ton propos ^^). J’avais surtout été marqué par le portrait social et historique que cela représentait pour moi.

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  8. Si je ne me trompe, je l’ai celui là! et tu m’as donné envie de le découvrir (je n’avais aucune idée du sujet… à part les trains ;-))
    T’arrives presqu’au bout de la fresque là!!! whouhou!!! (et je n’ai pas encore repris mon périple… j’en parle depuis que tu as recommencé à les chroniquer… lol ;-))
    Bonne continuation aux côtés d’Emile!

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    1. A chaque fois tu dis la même chose. Je vais aller te chercher tous tes commentaires, les mettre dans un doc et te l’envoyer. Juste pour te faire culpabiliser 😁
      Oui il en reste 3, quelle aventure au long cours ! Avec ma copine Alys depuis le premier tome.

      Aimé par 2 personnes

      1. MAIS OUI!! c’est ce que je medis à chaque fois que je commente tes lectures de Zola!! 😉
        Je suis amoureuse de l’idée de reprendre la série… son excellence Eugène est toujours en attente d’achat…. et je me tâte à reprendre ceux que j’ai déjà lu au début, où à l’endroit où je suis arrivée… MAIS je crois qu’un jour je vais m’y remettre 😉
        AHAHAH
        Non mais là je suis en phase « polar ».

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